Selon une récente étude (1), près de la moitié (44 %) des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une aide à la mobilité de Pôle emploi en 2012 jugent « qu’ils n’auraient pas pu accéder à l’emploi ou la formation sans le bénéfice de [cette] aide ».
Parmi les aides et mesures financées par Pôle emploi figurent les aides à la mobilité géographique visant à lever certains freins au retour à l’emploi. Il s’agit des aides à la reprise d’emploi (aide au déplacement, aide à la double résidence, aide au déménagement) lorsque le demandeur d’emploi vise un emploi durable (notamment en contrat à durée indéterminée, en intérim ou en contrat à durée déterminée de plus de six mois), des aides à la recherche d’emploi (bons de transport et de déplacement, financement du permis de conduire) et des aides à la garde d’enfants pour parents isolés (2).
Selon les bénéficiaires interrogés dans le cadre de cette étude, les aides à la recherche d’emploi sont déterminantes dans 54,9 % des cas, les aides à la garde d’enfants pour parents isolés dans 46,4 % des cas et les aides à la reprise d’emploi dans 30,7 % des cas. En outre, Pôle emploi constate que, six mois après leur attribution, le taux de retour à l’emploi des bénéficiaires de ces aides varie entre 36,3 % et 78,7 % (par exemple, 41 % pour les bénéficiaires d’une aide à la recherche d’emploi). Et le retour à l’emploi se fait principalement sur des emplois durables et à temps plein. En outre, les bénéficiaires jugent ces aides globalement adaptées à leurs besoins. Dans la majorité des cas, « le montant accordé est [estimé] suffisant » et les bénéficiaires « ne déplorent guère de difficultés administratives pour l’obtenir ».
(1) Repères & Analyses n° 48 – Décembre 2012 – Disponible sur