Dans son rapport annuel 2012 (disponible sur www.securite-sociale.fr), le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie s’est penché sur les inégalités sociales de santé, dont l’existence est « incontestable », selon lui. Pour l’ensemble de ses membres, « les actions correctrices qui sont attendues de l’assurance maladie doivent reposer sur une prise en charge précoce et globale de l’état de santé de chacun, et donc sur des “parcours” animés par les professionnels soignants de proximité, incluant les démarches de prévention et d’éducation pour la santé, et soucieux d’un juste recours à l’hôpital ». « Si les parcours de soins font partie des réponses aux inégalités de santé, il est indispensable que les assurés aient des incitations à ces parcours pertinents », estime le Haut conseil. Car « il ne faudrait pas que des hospitalisations inadéquates persistent en raison de restes à charge pour les patients moins élevés qu’en ville ». L’instance demande donc au gouvernement de mettre en œuvre cette « médecine de parcours » « sans délai ».