(Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU s’est prononcé lors de son congrès, le 30 novembre, pour la création « d’une peine autonome de probation, sans référence à l’enfermement, comme seule peine de référence en matière délictuelle ». Il appelle à des outils d’évaluation et d’intervention qui replacent la personne au centre du suivi et favorisent sa participation afin d’améliorer sa prise en charge. La juridiction ne fixerait que la durée de la peine et le SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation), après une évaluation, établirait les objectifs et les modalités du suivi. L’autorité judiciaire se prononcerait sur les éventuelles restrictions de liberté sur proposition du SPIP. Le syndicat a versé ses propositions à la conférence de consensus sur la prévention de la récidive de février prochain (sur la peine de probation, voir ASH n° 2764 du 15-06-12, page 27).
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