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L’Union européenne plaide pour une « garantie jeunesse » dans tous les Etats membres

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Face à la flambée du chômage, en particulier chez les jeunes, la Commission européenne a présenté, le 5 décembre, une communication comportant un train de mesures visant à soutenir les jeunes dans leur passage de l’école à la vie professionnelle (1). La seule initiative législative de ce « paquet emploi jeunes » porte sur la mise en place d’une « garantie pour la jeunesse » : la Commission presse ainsi, dans une recommandation, l’ensemble des Etats membres de s’assurer que tous les jeunes se voient proposer, jusqu’à l’âge de 25 ans, « une offre de qualité portant sur un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant leur sortie de l’enseignement formelle ou la perte de leur emploi ». Cette mesure, estimée à 21 millions d’euros pour la seule zone euro, devra être financée par les Etats membres avec le soutien du Fonds social européen. Le projet de recommandation a été transmis au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne pour approbation.

Les autres mesures du « paquet pour la jeunesse » visent, quant à elles, à faciliter les apprentissages et les stages de qualité. En ce qui concerne les apprentissages, la Commission suggère de mettre en place une « alliance européenne » qui diffuserait les dispositifs qui ont fait leurs preuves dans ce domaine dans tous les Etats membres. Elle s’engage également à promouvoir des partenariats nationaux pour développer l’apprentissage. S’agissant des stages, l’exécutif européen poursuit sa réflexion sur la mise en place d’un cadre de qualité en consultant pour la seconde fois les partenaires sociaux. Il les interroge plus particulièrement sur trois scénarios visant à permettre aux jeunes d’acquérir une expérience de travail de qualité dans des conditions sûres : soit une recommandation, soit un label de qualité volontaire, soit la création d’un site Internet d’information. Les représentants européens des organisations syndicales et patronales ont maintenant six semaines pour entamer des négociations. En cas d’échec de ces dernières, il reviendra à la Commission de présenter (ou non) une initiative en la matière.

Notes

(1) Communication de la Commission européenne du 5 décembre 2012, COM (2012) 727, disp. sur http://goo.gl/OxnWd.

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