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Sept priorités européennes pour améliorer l’inclusion des jeunes, notamment ceux issus de l’immigration

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Alors que l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire vient de publier un rapport montrant l’aggravation de la pauvreté des jeunes Français et le creusement des inégalités entre jeunes (voir ce numéro, page 18), le Conseil de l’Union européenne (UE) reconnaît, dans une série de conclusions adoptées le 27 novembre, l’importance de promouvoir l’entière participation et l’inclusion sociale de tous les jeunes, en particulier de ceux issus de l’immigration (1). Les ministres européens en charge de la jeunesse invitent ainsi les Etats membres à tenir compte, dans l’élaboration de leurs politiques et dans leurs offres de services, des besoins spécifiques des jeunes issus de l’immigration et des difficultés qu’ils rencontrent. Ils identifient également sept priorités clés pour améliorer la participation et l’inclusion sociale des jeunes :

→ mobiliser tous les jeunes pour qu’ils participent à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de toutes les politiques qui les concernent ;

→ promouvoir le dialogue et la compréhension interculturels, notamment en associant activement à la vie sociale des personnes d’origines culturelles différentes, et en luttant ainsi contre la discrimination, le racisme, la xénophobie et d’autres formes d’intolérance ;

→ promouvoir l’égalité entre les jeunes femmes et les jeunes hommes, notamment en assurant des chances égales d’accès à une éducation et une formation de qualité, et en facilitant un passage en douceur du monde de l’éducation et de la formation au marché du travail ;

→ reconnaître le rôle essentiel de l’apprentissage non formel et informel et valider ses résultats ;

→ reconnaître le rôle que les organisations de jeunesse, y compris celles qui s’occupent des jeunes issus de l’immigration, et d’autres éléments de la société civile jouent pour favoriser l’inclusion des jeunes ;

→ mobiliser activement les autorités locales, régionales et nationales dans le cadre de la mise en œuvre des politiques d’inclusion sociale et intensifier leur coopération sur des questions liées à la migration, y compris le soutien à la participation et à l’inclusion sociale des jeunes ;

→ reconnaître qu’il est important d’apprendre la ou les langue(s) officielle(s) du pays d’accueil, ainsi que d’autres langues étrangères.

Lors de la réunion du Conseil de l’UE, la ministre française des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, Valérie Fourneyron, a par ailleurs évoqué le projet « iYouth » auquel la France participe avec l’Autriche, la République tchèque, la Finlande et la Pologne. Cofinancé par la Commission européenne, ce projet vise à jeter des ponts entre les associations de migrants et les associations de jeunesse classiques grâce à une plateforme de formation en ligne (http://www.iyouth-project.eu/fr) présentant des informations susceptibles de contribuer à l’inclusion des migrants.

Notes

(1) Conclusions disponibles sur http://goo.gl/a1cOC.

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