d’une fonction sociale. C’est le sens des propositions du Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU pour la conférence de consensus sur la prévention de la récidive de février prochain – qui s’ajoutent à celles de la CGT pénitentiaire (voir ASH n° 2781 du 2-11-12, page 16). Outre une révision du système pénal pour « maîtriser les flux », le syndicat plaide pour une évolution des peines de probation, en déterminant les obligations « en fonction des risques, mais également des besoins et des capacités de la personne condamnée » initialement évalués par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP). Il recommande pour cela de valoriser l’expertise des personnels de ces services au lieu de les cantonner « dans des tâches d’exécution du mandat judiciaire ». Tout en « gardant à l’esprit qu’il serait illusoire de vouloir le faire à moyens constants ».
Côté terrain
En bref - Investir la sanction
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