Recevoir la newsletter

La CNSA et la DGCS dressent un bilan de l’accueil de jour et de l’hébergement temporaire…

Article réservé aux abonnés

En 2011, l’activité des structures d’accueil de jour est en hausse, tandis que celle des hébergements temporaires connaît une légère baisse, selon une étude réalisée conjointement par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) (1). Ces données sont issues d’une enquête annuelle menée depuis 2008 en collaboration avec la direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques.

L’an dernier, on comptait 11 500 places d’accueil de jour, soit 800 de plus qu’en 2010, indique l’étude. Environ 1 300 structures ont répondu à l’enquête. 86 % des accueils de jour sont adossés à un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou non et 14 % sont autonomes. La capacité moyenne est de 7,1 places (contre 6,6 places en 2010), les accueils de jour autonomes ayant une capacité plus élevée (13 places en moyenne). La part des accueils de jour ayant une capacité minimale inférieure aux seuils réglementaires diminue par rapport à 2010. Pour mémoire, cette capacité minimale est fixée à dix places pour ceux qui sont autonomes et à six places pour ceux adossés à un établissement (2). Ainsi, moins de 16 % des accueils de jour autonomes et 52 % des accueils de jour adossés à un établissement se trouvaient dans cette situation en 2011 (contre respectivement 20 % et 61 % l’année précédente). En moyenne, l’activité des accueils de jour est en augmentation en 2011 avec 23 bénéficiaires différents accueillis et 961 journées réalisées (contre 22 bénéficiaires pour 939 journées en 2010). Et 92 % des personnes accueillies étaient des malades d’Alzheimer. L’étude indique encore que près de 85 % des accueils de jour sont fermés le week-end, que 27 % d’entre eux disent avoir une liste d’attente et que près de quatre structures sur cinq déclarent avoir mis en place une organisation des transports pour un coût moyen de près de 18 000 € en 2011. Le tarif journalier d’hébergement moyen est quant à lui de 27 € (contre 30 € en 2010).

Par ailleurs, fin 2011, il existait 8 585 places d’hébergement temporaire au sein de 2 303 établissements. La quasi-totalité des places sont situées au sein de structures qui assurent à titre principal un hébergement permanent et ont une capacité moyenne d’environ quatre places d’hébergement temporaire. Plus des trois quarts des bénéficiaires ont un niveau de dépendance moyen ou lourd. L’activité des hébergements temporaires est en baisse en 2011 avec 17 personnes accueillies et 771 journées réalisées (contre 20 personnes et 860 journées en 2010). Et les séjours durent en moyenne un mois. Enfin, l’étude signale que 55 % des établissements ont exprimé des difficultés liées à un nombre de places insuffisant, à une gestion administrative « compliquée par les annulations et les imprévus », à des demandes qui ne correspondent pas à l’offre (urgence, hébergement définitif…) ou encore à de trop fortes variations d’activité. Cette partie de l’enquête fera l’objet d’une analyse détaillée « ultérieurement », est-il indiqué.

Notes

(1) Disponible sur www.cnsa.fr.

(2) Cette règle a été fixée par un décret du 29 septembre 2011 et des possibilités de dérogation ont été explicitées par un arrêté du 9 mars 2012 – Voir ASH n° 2727 du 7-10-11, p. 7 et n° 2754 du 6-04-12, p. 7.

Côté cour

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur