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Les Cap emploi mobilisés en faveur des travailleurs handicapés

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Le ralentissement de l’activité économique frappe de plein fouet les plus vulnérables. Les Cap emploi, opérateurs spécialisés dans le placement des travailleurs handicapés, parviennent à jouer un rôle d’amortisseur. Mais, du fait des failles et des contradictions des politiques d’insertion de ces publics, pour combien de temps ?

Le compteur du chômage semble reparti pour une hausse durable, atteignant les jeunes, les seniors, les plus fragiles et les moins formés. Phénomène nouveau : alors que le repli du marché de l’emploi avait jusqu’alors relativement épargné les travailleurs handicapés, les voici plongés à leur tour dans la tourmente. Entre décembre 2010 et mars 2012, leur nombre d’inscrits à Pôle emploi est passé de 259 500 à 332 500, soit une augmentation de 22 %.

Les Cap emploi, seuls opérateurs spécialisés dans le placement des travailleurs handicapés, sont en première ligne. En 2008, leur taux de placement était de l’ordre de 65 %, quand celui de Pôle emploi n’atteignait pas 20 % pour le même public. A eux seuls, les 103 Cap emploi représentaient 70 % des 86 000 placements réalisés cette année-là. Néanmoins, au 30 juin dernier, le réseau enregistrait, pour la première fois de son histoire, une baisse globale de 4 % des placements réalisés.

Au Cap emploi Nord-Valenciennes, qui recouvre un bassin industriel particulièrement touché par la crise, son directeur, Pierre Legrand, reconnaît être « à 15 % en dessous de ses objectifs d’insertion ». Cet opérateur, qui accompagne chaque année près d’un millier de demandeurs d’emploi handicapés adressés par Pôle emploi, a vu les contrats d’intérim, ceux à durée déterminée et les temps partiels augmenter à mesure que les carnets de commandes des entreprises locales se réduisaient. « Avec cette gestion en flux tendu, nos travailleurs handicapés sont soumis aux mêmes fragilités des contrats de travail que les autres demandeurs d’emploi. Or notre première mission est de faire de l’insertion pérenne. »

« L’ÉPOQUE DU SUR MESURE »

Dur rappel à la réalité pour ce service porté par l’association Handyn’Action, née en 1992 de la jonction entre des représentants du patronat local et une dizaine d’associations du handicap désireuses d’investir le champ de l’insertion professionnelle. « Avoir ces deux courants présents dans notre conseil d’administration nous a permis de développer un ensemble d’outils de diagnostic et d’accompagnement des travailleurs handicapés, analyse Pierre Legrand. C’était l’époque du sur mesure. Nous avions le luxe de pouvoir estimer les besoins de recrutements avec nos employeurs, voir quelles formations envisager et mettre en place des parcours très individualisés. »

C’est en 2000 que l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) décide de réunir l’ensemble des opérateurs spécialisés sous la bannière des Cap emploi, en unifiant leurs réponses et en leur conférant une mission complémentaire à celle de Pôle emploi. Un bien pour un mal, estime Pierre Legrand : « Les organismes y ont certes gagné en cohérence, mais les marges de manœuvre sont moins larges. On se retrouve aujourd’hui avec un peu le même souci que Pôle emploi : les conseillers ne peuvent consacrer qu’un temps limité aux chômeurs et sont bien obligés de leur répondre en fonction d’une offre de service définie. »

Cotraitant du service public de l’emploi, le réseau des Cap emploi se voit attribuer chaque année 70 000 accompagnements de personnes handicapées. Mais la convention, signée entre Pôle emploi et l’Agefiph en 2006, n’a pas évolué. « Si bien qu’avec l’augmentation des besoins, fin septembre, le quota est atteint », dénonce Marie-Pierre Ferrand, déléguée générale de l’UNITH (Union nationale pour l’insertion des travailleurs handicapés), qui rassemble 61 associations gestionnaires de Cap emploi.

A tel point que, en février dernier, la Cour des comptes demandait à Xavier Bertrand , alors ministre du Travail et de l’Emploi, de remettre de l’ordre dans le système (1). La juridiction financière critiquait notamment « l’effacement de l’Etat » dans la gestion de cette cotraitance et l’invitait à clarifier « le nombre de personnes orientées chaque année vers les Cap emploi » ainsi que « les critères régissant cette orientation » (2).

De fait, peu armés pour estimer si le handicap constitue un obstacle au retour à l’emploi de la personne, la pratique la plus courante des conseillers de Pôle emploi est l’orientation, tant qu’ils le peuvent, d’une majorité de personnes handicapées vers Cap emploi, en asséchant le quota très rapidement (3). « En outre, si vous ne permettez qu’à 70 000 personnes d’être accompagnées par un opérateur spécialisé, qui maîtrise à la fois les aides du droit commun et les aides spécifiques, il s’agit d’une discrimination. Cela signifie qu’il en reste 250 000 qui n’y ont pas accès », déplore Marie-Pierre Ferrand. Les autres ? Elles seront orientées sur des dispositifs de droit commun plus ou moins adaptés en fonction de leur situation, explique la déléguée générale. « On constate aussi souvent que Pôle emploi redirige vers le Cap emploi les personnes qui posent problème après des mois et des mois de non-accompagnement. Or ce temps est essentiel dans la reconversion. Plus tôt on va gérer le handicap, plus rapide va être le retour à l’emploi », souligne Marie-Pierre Ferrand.

ALLONGEMENT DES PARCOURS ?

A l’UNIRH (Union pour l’insertion et la réinsertion professionnelle des personnes handicapées), association gestionnaire des Cap emploi de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, et du Val-d’Oise, on a fait les comptes. « Les travailleurs handicapés inscrits à Pôle emploi en Ile-de-France ne le sont pas tous sous le statut de handicapé. Il y a quelques années, l’écart était de plus de 30 %. Ce qui fausse le nombre de dossiers cotraités, puisqu’ils dépendent du nombre de demandeurs d’emploi handicapés recensés par Pôle emploi dans le département », observe Franck Seurin, directeur du Cap emploi de Paris. En rajoutant à cela le public handicapé qui pousse spontanément les portes des Cap emploi, les quatre services gérés par l’association ont accueilli en 2011 plus de 6 600 nouveaux demandeurs pour 3 750 dossiers de cotraitance. « Ces dépassements ne sont pas pris en compte dans la cotraitance, mais on ne va pas arrêter l’accueil parce que les objectifs sont atteints », commente Franck Seurin.

La crainte est que l’afflux prévisible des demandeurs d’emploi handicapés s’accompagne d’un allongement des parcours qui conduirait à l’asphyxie du système. Or ceux-ci atteignent déjà couramment 24 mois en région parisienne, depuis la première évaluation des compétences de la personne, les actions de formation, celles d’évaluation en milieu de travail, jusqu’à l’éventuelle signature d’un contrat. Sans compter le suivi au long cours à installer sur le lieu de travail pour accompagner le salarié handicapé.

Pour anticiper, les chargés de mission de l’UNIRH ont renforcé leur prospection des entreprises. « Le marché classique de l’emploi ne suffit plus. C’est désormais vers le marché caché ou vers des niches que nous orientons nos efforts », explique Franck Seurin. Des rencontres organisées avec les principaux employeurs d’un secteur d’activité permettent de recueillir leurs besoins et d’étendre l’information sur le handicap. La négociation à la baisse des prérequis, que les directions des ressources humaines ont tendance à apposer automatiquement à des tâches, est devenue stratégique. Compte tenu du faible niveau de qualification des travailleurs handicapés (voir encadré ci-dessous), des critères comme la connaissance de l’anglais peuvent par exemple être discutés. L’accent peut également se porter sur l’adaptation des personnes au cadre d’emploi à travers des contrats de professionnalisation. A l’image du partenariat passé entre La Poste, le centre de formation d’apprentis de la chambre de commerce des Yvelines et l’UNIRH, qui permettra en 2013 d’accompagner des travailleurs handicapés faiblement qualifiés vers des postes d’assistant de direction de niveau bac + 2.

En 2011, l’UNIRH revendiquait plus de 3 800 contrats de travail signés, dont 65 % de six mois et plus. « Le problème est qu’il va falloir maintenant se battre, ne serait-ce que pour que les personnes restent dans l’emploi. Or nos moyens sont très modestes. Le Cap emploi de Paris représente 24 agents, et celui de la Seine-Saint-Denis, avec un nombre plus élevé de personnes reconnues handicapées, 25 agents », s’inquiète Franck Serin.

Avec une baisse de 8 % des offres d’emploi collectées depuis le début d’année, l’association Handi Emploi Touraine, porteuse du Cap emploi d’Indre-et-Loire et d’un service d’appui pour le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (Sameth), a sonné la mobilisation générale. « Dans les réunions hebdomadaires des nouveaux inscrits, les gens sont de plus en plus désabusés, las. Beaucoup présentent des troubles psychiques », témoigne Josette Benedetti, directrice du Cap emploi. Les chargés de mission tourangeaux ont dû dégager du temps supplémentaire pour aller sur le terrain présenter leur portefeuille de CV. Deux fois par mois, des rencontres sur le handicap, organisées avec le Medef de Touraine, maintiennent la mobilisation des entreprises. « Chacune de ces réunions est l’occasion de faire un focus sur un candidat. La personne se présente elle-même et l’enjeu est que les participants relaient sa candidature auprès des autres adhérents du Medef. D’une manière quasi systématique, le candidat est engagé », se félicite Josette Benedetti.

Recevant de 20 à 25 nouveaux inscrits par semaine, l’association s’est attelée à un chantier de fond : la régulation des liens avec le service public de l’emploi. Depuis septembre, les référents « handicap » de chaque agence de Pôle emploi du département viennent assister à tour de rôle aux informations collectives du Cap emploi. « Les effets sont déjà visibles, car il devient possible de poser une réflexion sur les bonnes pratiques en matière d’orientation. » L’idée est d’aboutir à une coconstruction des orientations, seule solution susceptible de redonner du sens au système de cotraitance. « Cela évitera de trop nombreuses erreurs d’aiguillage, notamment de personnes qui nécessitent un réentraînement des capacités psychosociales et professionnelles, et permettra de réguler le flux des dossiers, explique la directrice. Il est inconcevable qu’en fin d’année on se retrouve devant un quota de places épuisé ! »

DES DEMANDES PRESSANTES

Pour l’heure, les Cap emploi continuent d’être des amortisseurs à la crise. « Du fait que les opérateurs sont des prescripteurs de contrats aidés, ils ont pu se mobiliser sur leur utilisation, ce qui a permis de compenser la baisse d’activité économique », explique Gilles Lenice, délégué de l’association Ohé Prométhée, qui fédère 23 associations porteuses de Cap emploi. Mais avec l’allongement de la durée des parcours des demandeurs d’emploi, les demandes se font pressantes. Financières, tout d’abord. Environ 75 % du financement des Cap emploi (53 millions d’euros) sont assurés par l’Agefiph au titre du développement des actions de sensibilisation auprès des entreprises, d’adaptation du poste de travail, de participation aux diverses instances locales du handicap, ou encore de mobilisation des dispositifs de formation. Insuffisant, estime Gilles Lenice. « Alors que l’objectif de l’Agefiph est de soutenir le retour à l’emploi des personnes handicapées, notre financement ne représente que 10 % du fonds ! » D’aucuns s’alarment également de la façon dont l’Agefiph a choisi de compenser la baisse de ses ressources, passées de 740 millions d’euros en 2010 à 479 millions en 2011 sous le double effet de l’atteinte de l’objectif de 6 % de travailleurs handicapés par un nombre grandissant d’entreprises et de la disparition de certaines entreprises contributrices. En 2010, l’Agefiph indiquait « privilégier la concentration des moyens disponibles sur les mesures ayant le plus d’effet “levier” en matière d’emploi durable ». Les mesures sur lesquelles les Cap emploi s’appuyaient pour faciliter le retour à l’emploi – prime de contrat durable, aide à l’aménagement du temps de travail, prime à l’insertion, prime à l’apprentissage, prime au contrat de professionnalisation, pour ne citer que les principales – étaient soit purement supprimées, soit fortement restreintes.

En septembre dernier, le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) rajoutait un étage en informant que, faute de ressources, il ne financerait pas l’opération de découverte des métiers de la fonction publique « Un jour, un métier en action », qui permettait aux Cap emploi de mobiliser les demandeurs les plus éloignés de l’emploi. « Nous avons l’impression d’avoir en face de nous des financeurs qui limitent nos moyens, bloquent la possibilité d’accueillir plus de personnes handicapées, et nous entraînent de surcroît dans une logique administrative de reporting permanent », s’agace Gilles Lenice.

Le 18 octobre dernier, les deux réseaux historiques des Cap emploi, l’UNITH et Ohé Prométhée, parachevaient un rapprochement entamé depuis 2011 (4) en fusionnant au sein de la Confédération nationale handicap et emploi des organismes de placement spécialisés (Cheops). Dotés désormais d’une instance nationale, les 103 opérateurs entendent peser dans la rénovation des politiques d’emploi en faveur des personnes handicapées. Première étape, selon leurs nouveaux représentants : « une reconnaissance par décret de notre qualité de membre du service public de l’emploi, et non plus d’exécutant » (voir interview ci-contre).

LEVER LES BARRIÈRES

Une volonté ferme qui renoue avec l’histoire associative et militante des opérateurs. « Ne perdons pas de vue que la lutte contre la discrimination liée au handicap doit faire partie des politiques de l’emploi. Nous demandons un pilotage par l’Etat de la question de l’accès à l’emploi des personnes handicapées », revendique Pascal Michel, représentant de Cheops au sein du comité de concertation national, réunissant l’Etat, Pôle emploi, l’Agefiph, le FIPHFP et les opérateurs.

De son côté, Corinne Chapel, directrice du Cap emploi des Côtes-d’Armor et administratrice de Cheops, assure que le réseau est déterminé à se mobiliser pour faire face à l’augmentation du chômage. « Nous sommes prêts à ouvrir les équipes pour recevoir 100 000 demandeurs d’emploi handicapés, non pas pour obtenir plus de fonds, mais avec le pari qu’on peut sortir plus de personnes du chômage. Encore faut-il que les barrières soient levées. »

Fiche d’identité

→ Créés par la loi du 30 juin 1975, ou issus de la loi de 1987 sur l’obligation d’embauche des personnes handicapées, les organismes de placement spécialisés sont tous d’initiative associative.

→ Ils ont connu des appellations diverses, telles que EPSR (équipes de préparation et de suite au reclassement) ou OIP (organismes d’insertion et de placement), avant d’être réunis sous le label des Cap emploi.

→ Cette évolution a conduit leurs deux réseaux historiques, Ohé Prométhée et l’UNITH, à opérer un rapprochement. Le 18 octobre dernier, ceux-ci fusionnaient au sein de Cheops afin de porter leurs intérêts au niveau national.

Un public très faiblement qualifié

Selon Pôle emploi, à la fin mars 2012, 30 % des demandeurs d’emploi handicapés en recherche active possédaient un niveau de qualification inférieur au CAP (contre 19 % pour l’ensemble des demandeurs d’emploi) et 22 % seulement étaient titulaires d’un bac ou plus (contre 42 %). Plus de 40 % relevaient de métiers de type manœuvre, ouvrier spécialisé, employé non qualifié.

La très faible qualification des chômeurs handicapés n’est en réalité que le résultat des conditions de travail qu’ils ont pu connaître auparavant. La plupart d’entre eux ont obtenu une reconnaissance administrative du handicap à la suite d’accidents liés à des métiers pénibles. Il n’est donc pas étonnant que l’emploi le plus recherché se situe dans le domaine des services à la personne et à la collectivité, et en premier lieu sur des postes d’agents de gardiennage et d’entretien (25 % des demandes).

Sur les 332 500 demandeurs d’emploi handicapés en recherche active, 43 % sont âgés de 50 ans et plus (contre 20 % pour l’ensemble des demandeurs d’emploi), chiffre en progression de 5 points en deux ans.

La durée d’inscription tend, elle aussi, à se rallonger. 53 % des personnes handicapées sont inscrites à Pôle emploi depuis plus de un an (contre 39 %), 30 % depuis plus de deux ans (contre 19 %), et près d’un demandeur d’emploi handicapé sur cinq est inscrit depuis plus de 3 ans. Au final, leur ancienneté moyenne dans le chômage est de 21,5 mois (contre 15,3 mois).

Du côté des Cap emploi, on notait, à la même période, un fort recul des CDI et des CDD, en chute respectivement de 30 % et de 24 %. Dans ce contexte, le recours à la formation s’est accru. Les entrées en formation pour les personnes accompagnées par les Cap emploi ont connu au premier trimestre 2012 des taux de croissance de l’ordre de 20 %.

Des accompagnements très poussés

L’accompagnement développé par les Cap emploi prend tout son sens avec le handicap psychique. « On peut très bien recevoir une personne envoyée par Pôle emploi avec un handicap moteur et, dans la conversation, voir qu’elle est suivie pour une maladie mentale. Environ 10 % du public que nous suivons est dans ce cas », explique David Heens, référent « maladie psychique » du Cap emploi Nord-Valenciennes. Sous la houlette de ce psychologue de formation, le Cap emploi s’est engagé dans un soutien spécifique. « Un malade psychique capable de décompenser face à un employeur peut faire peur. Il faut apporter une grande vigilance dans l’élaboration de son projet professionnel, travailler sur les freins à l’insertion et mettre en place des outils de communication à destination des salariés des entreprises. »

Les chargés de mission du Cap emploi sont formés à l’accueil de ce public. Les entretiens qu’ils conduisent vont permettre de cerner les intérêts professionnels, les motivations et l’histoire de vie du demandeur d’emploi, afin d’aboutir à un projet « réaliste et réalisable ». En cas de symptômes lourds, la personne peut être adressée à un organisme spécialisé, conventionné par l’Agefiph. « On voit se développer de plus en plus de cas de paranoïa à la suite de licenciements difficiles. L’organisme que nous sollicitons va alors exercer à notre demande un travail de désensibilisation. »

Parallèlement, une action d’information sur les manifestations du handicap est effectuée auprès des futurs employeurs. Enfin, une fois que la personne a signé un contrat, un suivi de son intégration dans l’entreprise est mis en place pour une durée de six mois. Bien que revendiquant un taux de placement de l’ordre de 50 % pour ce public, David Heens veut encore aller plus loin. Son idée ? Créer du lien entre les acteurs locaux. « Il y a encore trop de maillons manquants dans la chaîne de l’insertion. Une personne suivie par un centre médico-psychologique peut se retrouver du jour au lendemain face à un employeur sans y avoir été préparée. Les acteurs de l’insertion doivent donc travailler main dans la main pour éviter les ruptures dans l’accompagnement. »

Notes

(1) Voir ASH n° 2766 du 29-06-12, p. 8.

(2) Très généraliste, la convention réserve l’orientation vers les Cap emploi aux personnes « ayant besoin, au regard de leur handicap, d’un accompagnement spécialisé de leur parcours d’insertion professionnelle ».

(3) Evaluation du partenariat renforcé Pôle emploi/Agefiph/Cap emploi. Pôle Emploi, Les Cahiers n° 6 – Etudes – Avril 2010.

(4) Voir ASH n° 2753 du 30-03-12, p. 20.

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