estime que la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, prévue en février 2013, ne peut être déconnectée de la question des moyens. Elle revendique un ratio de prise en charge de 50 personnes par conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation, contre 120 aujourd’hui. Plus globalement, elle réclame l’instauration d’un accompagnement socio-éducatif des personnes sous main de justice conforme à la méthodologie du travail social, et une révision de la formation initiale en ce sens. Dans son viseur : le recentrage des agents sur le champ pénal, à ses yeux facteur de « déqualification de la profession ». Le syndicat regrette par ailleurs le champ « réducteur » de la conférence et l’absence des organisations professionnelles dans son comité d’organisation.
Côté terrain
En bref – La CGT pénitentiaire
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