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L’Unaforis labellise trois plateformes régionales

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Trois régions – Bretagne, Limousin, Basse-Normandie – ont passé avec succès l’examen de passage obligé.

Le 18 octobre, le conseil d’administration de l’Unaforis (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) a labellisé ses premières plateformes régionales. En septembre 2011 (1), les établissements de formation ont en effet été invités à constituer – sur une base régionale et sans perte de leur personnalité juridique – ces nouvelles entités autour de six fonctions précises : avoir un pilotage stratégique et opérationnel ; proposer une offre de formation coordonnée et cohérente du niveau V au niveau I ; disposer d’un pôle international, d’un pôle « recherche et expertise » ; mutualiser l’ingénierie pédagogique ; développer une démarche « qualité ». Une mutualisation d’activités destinée à préparer la création des hautes écoles professionnelles en action sociale et de santé (Hepass).

Ne pas sacrifier la proximité

Sans surprise, la Bretagne, qui a une tradition de coopération, a sa plateforme estampillée Unaforis. En effet, depuis 2005, le Groupe des instituts régionaux de formation des acteurs sociaux (Girfas) réunit cinq écoles. Il est d’ailleurs le porteur technique de la nouvelle entité, qui rassemble à travers un accord-cadre sept centres de formation sur les huit adhérents bretons d’Unaforis (2). Des groupes de travail se mettent peu à peu en place sur la recherche, l’innovation, la mobilité des étudiants, la qualité et l’évaluation. Pas question toutefois de sacrifier la proximité et la richesse du réseau. « La plateforme n’est en aucun cas une superstructure. Il y a un équilibre délicat à trouver tous ensemble entre ce qui doit être mutualisé et relève de la plateforme et ce qui reste du ressort de chaque établissement de formation », estime Jérôme Wenz, directeur général de l’IRTS Bretagne et de l’AFPE, arcades formation, et aussi chef de projet de la plateforme.

Egalement labellisée, la plateforme du Limousin. Là aussi, « les trois écoles, dont une de la Croix-Rouge, ont pris l’habitude depuis quatre ans de travailler ensemble », explique Pierre Verneuil directeur de l’IRFE (Institut régional de formation aux fonctions éducatives) et de l’IESF (Institut d’économie sociale familiale), et référent de la plateforme. Cette dernière réunit par le biais d’une convention les deux instituts adhérents de l’Unaforis tandis que le centre de formation de la Croix-Rouge est un partenaire associé. « La plateforme va nous permettre d’aller plus loin sur la recherche, l’international, etc. Cette mutualisation a l’intérêt aussi de nous donner davantage de visibilité pour les établissements sociaux et médico-sociaux et les financeurs », se félicite Pierre Verneuil. Des instances permettent les prises de décision communes : si la plateforme Bretagne a mis en place un comité d’orientation (avec les sept présidents et sept directeurs) et un comité de directeurs, celle du Limousin fonctionne avec un comité de pilotage (composé des directeurs des instituts) et un comité technique (constitué des responsables de pôle des écoles).

Ouverture à l’interrégion ?

Enfin, la Basse-Normandie a aussi sa plateforme, qui accueille le seul adhérent de l’Unaforis de la région, l’IRTS de Basse-Normandie. A l’image du Limousin qui a engagé des travaux avec les centres de formation d’Auvergne ou l’IRTS de Poitou Charentes, la petite taille du territoire amène la nouvelle entité à réfléchir à des liens interrégionaux. Le fait de ne comporter qu’un ac­teur a également incité l’IRTS de Basse-Normandie à développer des contacts avec une école d’aides-soignantes et un organisme de formation dans le champ de l’animation.

La prochaine session de labellisation est prévue à la fin du mois de novembre et d’autres auront lieu l’année prochaine. « On aurait souhaité aller plus vite », concède Pierre Gauthier, président de l’Unaforis, même s’il reconnaît qu’il faut du temps pour que les rapprochements puissent s’opérer. D’autant que ceux-ci sont fortement dépendants des coopérations déjà existantes et/ou du nombre d’établissements dans les régions (de un ou deux à une quarantaine, comme en Ile-de-France). La dynamique en tout cas est lancée.

Notes

(1) Voir ASH n° 2724 du 16-09-11, p. 25.

(2) Un lycée d’enseignement professionnel privé est resté pour l’instant en dehors.

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