est faible selon huit Français sur dix, d’après le deuxième « baromètre de la cohésion sociale » réalisé par le Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) à la demande de la direction générale de la cohésion sociale. Malgré ce regard sévère, neuf personnes sur dix déclarent « se sentir personnellement intégrées ». Un sentiment inégalement réparti : les personnes aux bas revenus (32 %) et les chômeurs (34 %) sont, par exemple, beaucoup moins nombreux à se sentir « très bien intégrés » que les cadres (66 %) et les personnes aux hauts revenus (63 %). Les nombreux critères qui président au sentiment d’intégration (la situation professionnelle, le réseau relationnel, l’attachement à des valeurs communes, le fait d’accéder à des droits…) et les disparités selon les catégories sociales « nourrissent le sentiment d’un “vivre ensemble” fragilisé », analyse le Crédoc.
Côté terrain
En bref - La cohésion sociale
Article réservé aux abonnés