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Le Conseil national du sida appelle les pouvoirs publics à fusionner les centres de dépistage du VIH et des IST

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La fusion des centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et des centres d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (Ciddist) n’a pas été inscrite par le gouvernement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2013. C’est ce que déplore le Conseil national du sida (CNS) dans un communiqué du 18 octobre, en rappelant qu’il a adopté le 13 septembre dernier une note valant avis sur les conditions de cette fusion (1). Cette mesure est pourtant prévue par le plan de lutte contre le sida pour la période 2010-2014 (2). Elle a même été soutenue, dès 2009, par la direction générale de la santé qui en a proposé l’adoption chaque année dans le cadre de la préparation des PLFSS successifs, souligne le CNS.

La fusion des CDAG et des Ciddist peut permettre de renforcer l’offre de dépistage « à moyens constants », plaide le conseil. Rappelant son attachement « au maintien ou au développement d’une offre de dépistage du VIH de proximité, gratuite, accessible sans rendez-vous, à des horaires adaptés et disponible sur l’ensemble du territoire », il formule plusieurs recommandations sur les modalités de mise en œuvre. Ainsi, il appelle à renforcer les missions traditionnelles des CDAG, notamment en termes de plages horaires et d’actions innovantes de dépistage pour toucher les populations les plus vulnérables aux risques de transmission du VIH et des IST, et à préciser les missions des Ciddist. Sur ce point, le CNS propose une unification des missions des deux types de structures principalement autour du dépistage et de la prévention afin de « donner une cohérence et une plus grande lisibilité pour le public ». Il recommande aussi de maintenir le principe de gratuité et de laisser la possibilité à chaque consultant de choisir entre l’anonymat et le non-anonymat tout en continuant à assurer la protection des données et à garantir le secret médical et professionnel.

Le conseil se prononce par ailleurs pour l’expérimentation de centres de santé sexuelle. Rappelons que cette mesure est également prévue par le plan de lutte contre le sida. Dans ce cadre, l’institution recommande aussi des partenariats avec des acteurs locaux, notamment associatifs, pour atteindre les populations les plus vulnérables aux risques de transmission du VIH et des IST.

Notes

(1) Disp. sur www.cns.sante.fr.

(2) Voir ASH n° 2682 du 12-11-10, p. 9.

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