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Embellir ses murs, un tremplin vers d’autres chantiers

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En accompagnant des personnes en difficulté dans la rénovation de leur logement, les chantiers d’auto-réhabilitation accompagnée font d’une pierre deux coups : ils résorbent l’habitat insalubre tout en enclenchant une dynamique positive chez les bénéficiaires. La démarche reste néanmoins insuffisamment développée.

La démarche d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA) n’est pas nouvelle. Certaines structures la pratiquent même depuis plusieurs décennies. Elle n’a néanmoins été formalisée sous ce nom qu’à la fin des années 1990. Son principe ? Faire participer des locataires ou des propriétaires en situation de précarité à la remise en état de leur logement. Volontaires, les bénéficiaires – qui ont signé un contrat avec l’opérateur stipulant les objectifs du chantier et leurs engagements respectifs – sont accompagnés par des animateurs techniques qualifiés dans les métiers du bâtiment pour des travaux qui vont du simple embellissement à la rénovation complète.

Au croisement des secteurs de l’habitat et de l’action sociale, l’approche n’est ni une opération de réhabilitation classique, ni une action d’insertion professionnelle, ni un dispositif d’accompa­gnement social proprement dit. Son originalité tient à la prise en compte, dès le départ, de l’interdépendance des problématiques liées au logement et sociales. Considérées ensemble, celles-ci font l’objet d’un accompagnement qui a l’intérêt d’agir à deux niveaux : la lutte contre le mal-logement et l’insertion sociale des familles.

« MISE EN MOUVEMENT »

Au plan social, la démarche s’appuie sur un jeu de correspondances : « Aménager ou rénover son logement, c’est l’occasion de “refaire son intérieur” au sens propre comme au sens figuré », commente l’Association nationale des compagnons bâtisseurs (ANCB), qui organise environ 450 chantiers par an via ses sept antennes régionales (1). L’intervention sur l’habitat produit une « mise en mouvement » (2) des personnes dont les effets indirects sont extrêmement divers tant sur l’appropriation du logement (déblocage de situations de sur-occupation ou de sous-occupation, apuration des dettes locatives ou d’énergie, médiation avec le bailleur en cas de conflit, meilleur entretien…) qu’à un niveau plus global (consolidation de la cellule familiale, reprise d’emploi, entrée en formation…). « Bien souvent à l’issue d’un chantier d’auto-réhabilitation accompagnée, les personnes auront une capacité plus grande à se projeter dans l’avenir. Elles seront mieux armées pour bien faire face à leurs autres difficultés : engager des démarches pour clarifier leur situation administrative ou financière, mieux s’occuper de leur santé et des enfants ou encore reprendre un projet professionnel en panne », constate l’ANCB. « Nous avons observé des transformations indéniables », approuve Djamel Bouabdallah, directeur d’un centre social municipal, qui met en œuvre une action de réha­bilitation accompagnée (voir encadré, page 25). Et de citer le cas de ce retraité qui ne sortait jamais de son appartement devenu jaunâtre sous l’effet de la fumée de cigarettes. Grâce au chantier, il a rouvert les fenêtres pour aérer, renoué avec son fils venu l’aider pendant les travaux et s’est même mis à fréquenter les équipements du quartier.

Ce processus vertueux s’appuie sur deux singularités de l’ARA : d’une part, l’accès dans la durée au domicile des personnes. Et, d’autre part, la pratique du « faire avec ». « Il n’y a pas, d’un côté, un accompagnant dont l’objectif est le suivi social du ménage et, de l’autre, l’accompagné qui s’attend à recevoir une prestation qui résoudra une partie de ses problèmes. L’animateur et le ménage ont le même objectif : la réalisation de travaux d’amélioration du logement », observe le sociologue Julien Rémy (3).

Dans l’action, des liens se créent non seulement avec l’animateur technique chargé du bon déroulement des travaux (définition, choix des matériaux, budget, planning…) mais aussi, dans certains chantiers, avec des proches, des voisins bénévoles et des volontaires (dans le cadre du service civique ou du service volontaire européen), également invités à mettre la main à la pâte. Outre qu’il permet au bénéficiaire de ne pas se retrouver seul à la place de l’apprenant, ce « brassage interculturel et intergénérationnel », selon les termes d’Hervé Cogné, directeur de l’ANCB, est l’amorce de nouvelles sociabilités : le logement, une fois embelli, sera plus facilement ouvert aux visites.

ÉMANCIPATION COLLECTIVE

Socialisation, reprise de confiance en soi, développement de l’autonomie, ces impacts psychosociaux ont d’ailleurs fait l’objet d’un rapport récent (voir page 27). Les effets induits de l’ARA ne sont toutefois pas qu’individuels : le jeu des solidarités mises en œuvre peut déboucher sur des synergies collectives qui entrent en résonance avec les principes du développement social local, de l’éducation populaire, voire de l’empowerment – concept qui désigne un mouvement de prise de pouvoir par les individus dans une dynamique d’émancipation collective. Cette dimension est particulièrement développée dans le cadre des « ateliers de quartier » mis en œuvre par l’ANCB pour redynamiser des zones urbaines en déshérence.

Dans le Languedoc-Roussillon, l’antenne régionale des Compagnons bâtisseurs en mène sept en parallèle, dont six dans le cadre d’un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) (4). Orientés par les travailleurs sociaux, qui restent impliqués tout au long de l’action, les ménages (environ 140 par an) construisent leur projet dans un dialogue à trois (en lien avec leur référent social et l’animateur technique des Compagnons bâtisseurs). Une fois identifiées les anomalies du logement (inconfort, précarité énergétique, installations dangereuses…), un plan d’action est élaboré. Outre le prêt de l’outillage, la fourniture du matériel et la participation financière du ménage (à hauteur de 10 % du coût des matériaux, soit un montant d’environ 50 €), il prévoit que les bénéficiaires s’engagent à participer non seulement aux travaux de leur propre logement mais aussi à ceux des autres participants (s’ils sont en incapacité de le faire, ils peuvent, à la place, préparer un repas pour le groupe, garder les jeunes enfants pendant que les mères participent au chantier…). Ils doivent également se rendre à des animations collectives hebdomadaires, sortes de réunions de chantier, durant lesquelles l’entraide s’organise et des informations sur des sujets techniques ou liés à l’habitat (droits et devoirs du locataire, maîtrise des énergies, tri des déchets…) sont délivrées par l’animateur technique, des bénévoles, des partenaires associatifs ou des institutionnels locaux. « Ces personnes, qui ont dû demander de l’aide, redécouvrent qu’elles peuvent aussi donner », note Sylvie Koprivica, directrice des Compagnons bâtisseurs de Languedoc-Roussillon. Ce faisant, une dynamique commune se met en place : certains continuent à s’entraider le week-end sans l’animateur technique ; d’autres, après la fin d’un chantier, décident de fêter le réveillon du nouvel an ensemble…

Quant aux effets sur l’habitat, ils sont tout aussi importants. Grâce aux améliorations du logement, l’insalubrité recule, « maintenant en état d’usage et évitant la dégradation d’une partie du parc immobilier », relève le sociologue Daniel Cérézuelle, directeur scientifique du PADES (programme d’autoproduction et développement social) qui apporte un soutien méthodologique aux actions d’auto-réhabilitation accompagnée. Dans le parc social, notamment dans les quartiers de la politique de la ville, secteur où l’ARA se développe particuliè­rement, « les nouveaux locataires sont encore plus en difficulté qu’avant, ce qui pèse sur leur capacité d’entretien du logement. Et comme les bailleurs sociaux eux-mêmes ont moins de moyens, l’ARA est parfois la seule solution pour entretenir les appartements, ne serait-ce que pour changer une tapisserie abîmée », note Jacques Matelot, directeur adjoint des Compagnons bâtisseurs de Bretagne.

La démarche est aussi en mesure d’agir sur la précarité énergétique des ménages – un enjeu majeur de développement durable. Le chantier est l’occasion de les sensibiliser aux économies d’énergie et d’améliorer les performances énergétiques du logement par des travaux simples d’isolation. « Des évaluations montrent que des chantiers peu coûteux permettent de diviser presque de moitié les pertes énergétiques », explique Daniel Cérézuelle. Certains opérateurs ont commencé à prendre cette question à bras-le-corps. L’ANCB, qui boucle un guide méthodologique sur ce sujet, a amorcé en 2009 un programme de formation en direction de son personnel sur les questions énergétiques. Au Havre (Seine-Maritime), le centre communal d’action sociale (CCAS) Casa Bella a, quant à lui, commencé une recherche-action sur les effets des chantiers sur la précarité énergétique avec l’appui méthodologique du PADES. Autre exemple : la communauté urbaine de Brest a intégré l’auto-réhabilitation dans son programme d’intérêt général (PIG) sur « l’habitat durable », qui vise notamment à lutter contre la précarité énergétique.

LES VILLES SÉDUITES

L’intérêt de la démarche est aujour­d’hui largement reconnu. Au-delà des associations (Compagnons bâtisseurs, centres sociaux, régies de quartier…), elle séduit désormais les collectivités locales, conscientes que les dispositifs habituels ne fonctionnent pas. Après Bordeaux, Les Mureaux (Yvelines), Perpignan et Le Havre, qui ont amorcé le mouvement entre 2000 et 2005 dans le cadre d’un programme national expérimental initié par le Conseil national des villes (5), Lille-Métropole a lancé en 2010 un appel d’offres pour accompagner la mise en place de chantiers d’ARA à l’échelle de l’agglomération. Les Compagnons bâtisseurs, qui l’ont emporté, affirment être de plus en plus sollicités en tant qu’assistants à la maîtrise d’ouvrage. Ils ont d’ailleurs ouvert une antenne en 2011 en Rhône-Alpes, une autre en 2012 en Auvergne et une association régionale est née en juin dernier en Ile-de-France.

Même si elle a gagné en notoriété, l’ARA peine toutefois à vraiment s’imposer. Au total, seul un millier de chantiers seraient ouverts chaque année (6). Certains y voient la conséquence d’un manque de lisibilité. Insérée dans une multitude de dispositifs d’amélioration de l’habitat (MOUS, OPAH…) et/ou de projets territorialisés (CUCS, PRU, PLH, PDALPD…), l’ARA n’est pas un outil clé en main : « C’est une démarche qui se module selon le parc (privé ou social), le type d’habitat, le statut du bénéficiaire (locataire ou propriétaire)… », explique Daniel Cérézuelle. En fonction du contexte local et des opérateurs, elle peut prendre des formes très diverses. Certains chantiers durent quelques jours, d’autres plusieurs mois ; certains s’adressent aux titulaires de minima sociaux, d’autres à des volontaires dans un périmètre donné ; dans certains cas, une participation des familles est demandée, dans d’autres non. Si l’objectif officiel consiste à améliorer le logement en favorisant l’insertion sociale, il peut aussi parfois viser à favoriser une dynamique de retour à l’emploi… Les uns se limitent à l’entretien locatif, les autres interviennent surtout sur le gros œuvre (essentiellement en direction de propriétaires occupants), ce qui implique des exigences de sécurité plus lourdes, des compétences professionnelles approfondies et des moyens financiers renforcés.

Autre modulation : le volet social est, selon les cas, soit mis en œuvre directement par la structure organisatrice, soit pris en charge par les partenaires de ­l’action qui mettent à disposition leurs intervenants sociaux. L’ANCB est adepte de la seconde option : « Nous n’avons pas vocation à faire directement du travail social, explique Hervé Cogné. En revanche, nous assurons le lien avec la CAF, la polyvalence de secteur ou le CCAS qui interviennent dans leur champ respectif. » « Si l’on veut toucher le public qui en a le plus besoin, il faut éviter d séparer les deux dimensions de l’accompagnement, technique et social : l’animateur technique doit être épaulé en interne par un coordinateur social », préfère, pour sa part, Daniel Cérézuelle.

Au-delà de cette diversité, l’ARA souffrirait aussi, paradoxalement, de son principal atout : sa capacité à répondre à la fois au mal-logement et aux difficultés sociales détournerait les politiques du logement et de l’habitat de leur soutien. Alors que la lutte contre l’habitat insalubre réapparaît régulièrement à l’agenda des pouvoirs publics, l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) persiste à préférer des entreprises de réhabilitation classiques à l’ARA. Et ce, malgré l’existence d’une charte, élaborée par l’agence, qui encadre les pratiques des opérateurs de l’auto-réhabilitation en les engageant à respecter certains critères. « L’obstacle est culturel, analyse Daniel Cérézuelle. Les professionnels de la politique du logement, qui sont surtout des ingénieurs programmés pour une réhabilitation industrielle à grande échelle, négligent ce genre d’outil. »

DU TEMPS ET DE L’ARGENT

La plupart des chantiers sont ainsi financés par des crédits sociaux via des partenariats complexes menés dans le cadre de dispositifs d’insertion, de soutien familial, de la politique de la ville… Or chaque institution sollicitée a tendance à défendre ses intérêts – qu’il s’agisse de ressouder la cellule familiale pour les CAF, de favoriser l’insertion professionnelle des allocataires de minima sociaux pour les conseils généraux, de réhabiliter des logements pour les bailleurs, etc. Aussi l’élaboration d’une vision commune reste-t-elle un horizon difficile à atteindre.

Lorsque la mayonnaise prend malgré tout, c’est qu’une dynamique partenariale a réussi à se mettre en place à l’échelle d’un territoire (avec, souvent, à la clé, un conventionnement qui assure la péren­nité de l’action). Ce qui était un frein au départ se révèle alors une grande force. Mais, pour en arriver là, il faut beaucoup de patience : monter un chantier d’ARA est une démarche longue – de six mois à un an – qui suppose un diagnostic préalable pour identifier les tenants et les aboutissants du projet, de la définition du territoire de l’action à l’élaboration de critères pour en bénéficier.

Or les financements ne sont pas toujours au rendez-vous. « Certains partenaires pensent que cela va coûter moins cher car les gens font eux-mêmes. En fait, le raisonnement ne tient pas », explique Hervé Cogné. Outre le temps passé à élaborer le projet, il faut ensuite salarier un animateur technique et, le cas échéant, un intervenant social. Sous l’exécutif précédent, la baisse des crédits de l’ACSé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) avait déjà mis à mal certaines actions menées dans le cadre de CUCS. Des associations avaient été prévenues en janvier dernier que les chantiers menés en 2011 ne seraient finalement pas financés ! Par ailleurs, la situation très fragile du Crédit immobilier de France a mis un coup d’arrêt à plusieurs projets qu’il finançait.

L’Etat serait pourtant bien avisé de parier sur l’auto-réhabilitation accom­pagnée, plaident les acteurs du secteur. Même si son coût est non négligeable lorsqu’elle est mise en œuvre correctement, elle reste peu onéreuse au regard de la plus-value qu’elle apporte tant en termes d’insertion sociale que d’entretien du bâti et de lutte contre la précarité énergétique. La politique de la ville, dont l’approche transversale et contractuelle est en phase avec l’ARA, tirerait bénéfice à s’en emparer davantage. Alors que des évaluations ont pointé les faiblesses du programme de rénovation urbaine, concentré sur le volet physique au détriment du volet social, l’auto-réhabilitation accompagnée démontre qu’il est possible d’obtenir des résultats durables en impulsant une gestion urbaine alliant collectivités locales, bailleurs et habitants. Même le Conseil d’Etat indique qu’il serait intéressant que les politiques du logement traditionnelles réservent « une plus large place » à la démarche (7).

Quand le maire s’engage

A Villefontaine (Isère), une première opération d’auto-réhabilitation est lancée dès 1998 dans un secteur du quartier des Roches à l’initiative de bailleurs, qui financent l’animateur technique, et avec le soutien de la caisse d’allocations familiales (CAF). Mais, faute de financement pérenne, l’action péréclite. En 2007, sollicités par le bailleur social Pluralis qui tente de trouver une solution à la dégradation de certains de ses appartements en l’absence de moyens financiers des locataires, de nouveaux partenaires (le centre communal d’action sociale [CCAS] de Villefontaine, la CAF de Vienne, le conseil général de l’Isère, le GIP Contrat de ville de l’agglomération Nord-Isère dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale) relancent l’action dans deux ensembles d’immeubles avec le soutien de la municipalité.

Seul équipement de proximité, le centre social municipal, « La maison pour tous » des Roches, est chargé d’assurer avec l’aide du bailleur l’information auprès des habitants potentiellement concernés – les partenaires ont déterminé des critères d’ancienneté dans le logement (bailleur), de quotient familial (CAF) et de minima sociaux (conseil général). Puis, au cours du chantier, il entretient le lien au quotidien avec les bénéficiaires en articulation avec l’animateur technique employé par le CCAS qui assure le portage de l’action. « En fonction des situations, nous orientons vers tel ou tel partenaire mais il nous arrive aussi de traiter la problématique en interne », explique Djamel Bouabdallah, directeur du centre social. Fort du succès du premier chantier qui, pendant seize mois, a permis à une vingtaine de familles de rénover trois pièces en moyenne, d’autres bailleurs sociaux se sont montrés intéressés et de nouveaux partenariats ont vu le jour : une association de prévention spécialisée apporte aux bénéficiaires qui ne peuvent réaliser seuls les travaux le soutien d’un jeune suivi par un éducateur, placé sous la responsabilité de l’animateur technique.

L’opération a été renouvelée pour la troisième fois en septembre 2011 sur un nouveau périmètre. Un des secrets de cette constance ? L’implication forte de Raymond Feyssaguet, maire de Villefontaine, qui a appuyé la démarche dès le départ et en a fait « un des axes de la prévention et de la lutte contre l’exclusion sociale » dans sa municipalité.

Lexique des dispositifs

CUCS : contrat urbain de cohésion sociale.

MOUS : maîtrise d’œuvre urbaine et sociale.

OPAH : opération programmée d’amélioration de l’habitat.

PADES : programme d’autoproduction et développement social.

PDALPD : plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées.

PLH : programme local de l’habitat.

PRU : programme de rénovation urbaine.

Notes

(1) Dans sa plaquette disponible sur www.compagnonsbatisseurs.org.

(2) « L’auto-réhabilitation accompagnée : un outil technique au service d’une “mise en mouvement” des populations défavorisées » – Julien Rémy – Recherche sociale n° 183 – Eté 2007.

(3) Ibid.

(4) Dans le Gard, à Vauvert, Sommières et Nîmes ; dans l’Hérault, à Sète, Frontignan et Montpellier (cette dernière ville accueillant deux ateliers de quartier). En 2010, dans le cadre de ces actions, 86 chantiers de rénovation ont été entrepris par des locataires des deux départements.

(5) Piloté par le PADES et l’ANCB, ce programme a reçu en 2006 le premier prix de l’innovation sociale locale de l’Union nationale des CCAS.

(6) Selon les estimations de Julien Rémy, dans l’article « L’auto-réhabilitation accompagnée : un outil technique au service d’une “mise en mouvement” des populations défavorisées » – Op. cit.

(7) Dans un rapport intitulé Droit au logement, droit du logement – Ed. La Documentation française, 2009.

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