SI L’ACTION COLLECTIVE fait actuellement l’objet d’un regain d’intérêt, elle appartient à l’histoire de l’éducation populaire et du travail social. C’est ce que rappelle Vie sociale, qui s’intéresse aussi au travail social communautaire au Chili et au Royaume-Uni et au rôle, en France, de l’Ecole normale sociale, dès sa création en 1911, dans le développement de l’approche collective. Reste que ce qu’on appelle aujourd’hui l’« intervention sociale d’intérêt collectif » (ISIC) a du mal à se développer. Une des hypothèses, formulée ici, serait que l’ISIC comporte une forte dimension managériale en confrontant les travailleurs sociaux à des situations d’encadrement de groupes ou de collectifs d’acteurs ; une dimension relativement occultée et qu’il conviendrait de mieux prendre en compte dans la formation des professionnels.
« Action collective et travail social. Fragments d’histoire » – N° 2/2012 – Cedias-Musée social : 5, rue Las Cases – 75007 Paris – Tél. 01 45 51 66 10 – 16 €.
LES ASSOCIATIONS DU SECTEUR SOCIAL doivent, dans le contexte actuel de maîtrise des dépenses publiques, repenser leurs positionnements traditionnels et leurs modalités d’action. Ce numéro d’Informations sociales présente les rôles et le fonctionnement de ces associations et examine la diversité des interactions qui se nouent avec les institutions publiques. Il analyse notamment l’évolution des relations entre l’Etat et les associations d’aide à domicile dans le contexte de la structuration du champ des services à la personne. Face à un marché devenu très concurrentiel, il décrypte la façon dont les organisations historiques de ce secteur tentent de s’adapter, soit en réaffirmant leur expérience en matière d’accompagnement, soit en diversifiant leur offre à destination d’un public plus large, ce qui n’est pas sans ambiguïté.
« Associations, solidarités et institutions publiques » – N° 172 – Juillet-août 2012 – CNAF : 32, avenue de la Sibelle – 75685 Paris cedex 14 – Tél.01 45 65 52 52 – 6,50 € – Consultable gratuitement sur
ASSOCIER PSYCHIATRIE ET BÉNÉVOLAT « peut sembler quasiment absurde » tant ces deux termes « semblent représenter des domaines et des cultures différents voire incompatibles », pointe Jean-Paul Arveiller, psychologue à Paris, dans le dossier de la revue de la Fédération d’aide à la santé mentale Croix-Marine. Souvent d’anciens patients, les bénévoles en psychiatrie sont présents dans les groupes d’entraide mutuelle ou dans des espaces comme la maison des usagers de l’hôpital Saint-Anne à Paris. Les témoignages de ces « pairs-aidants » bénévoles montrent qu’ils sont une ressource précieuse pour les usagers mais que leur présence reste encore trop limitée. n
« Bénévolat et psychiatrie » – Pratiques en santé mentale n° 2 – Mai 2012 – FASM Croix-Marine : 31, rue d’Amsterdam – 75008 Paris – Tél. 01 45 96 06 36 – 12 €.