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CONTROLE ET/OU AUTONOMIE ? Cette question au cœur du travail social mérite d’être revisitée à l’aune des injonctions de la société à l’autonomie et à la responsabilisation individuelle. C’est la démarche de Vie sociale, qui analyse tout d’abord les tensions entre les dimensions d’insertion et de répression dans les politiques publiques. Avant de passer à la loupe l’autonomie et le contrôle, d’une part, des usagers dans le cadre du RSA, des squats ou de l’action gérontologique et, d’autre part, des travailleurs sociaux soumis à un alourdissement des contraintes. Des analyses qui mettent en évidence les stratégies des individus ni tout à fait « autonomes », ni tout à fait « contrôlés ».

« Autonomie et contrôle social – Mythe et réalité » – N° 1/2012 – Cedias-Musée social : 5, rue Las-Cases – 75007 Paris – Tél. 01 45 51 66 10 – 16 €.

DANS LES ASSOCIATIONS D’AIDE À DOMICILE, un métier reste méconnu, celui des responsables de secteur qui coordonnent les interventions des différents professionnels au domicile, relève l’un des articles de la revue Forum. Ces personnels (2 % des salariés de l’aide à domicile) occupent une place centrale : à l’interface entre les personnes aidées et leurs proches, les intervenants, les partenaires et la direction, ils sont « indispensables au bon fonctionnement de l’association ». Alors qu’aucune formation qualifiante ne reconnaît leurs compétences, Céline Lepeltier, chargée d’études au Centre de recherche et d’études en action sociale (ETSUP Paris), plaide pour « une meilleure considération de cet emploi » avec une reconnaissance du statut de cadre et une revalorisation des salaires.

« L’encadrement des personnes âgées » – N° 134 – Aforts : 1, cité Bergère – 75009 Paris – Tél. 01 53 34 14 74 – aforts@aforts.com – 11 €.

« L’AVENIR DES ADDICTIONS » est le dossier de VST, la revue du champ social et de la santé mentale. Il revient sur les dynamiques de dépendance, non pas dans le registre des actes, mais de l’humain. Les addictions et leur psychopathologie sont-elles univoques ? Le concept d’addictions, de nature à unifier les pratiques, ne renvoie-t-il pas à la description de comportements extrêmement différents et à la liste des objets réels ou virtuels de dépendance, au détriment d’un centrage sur le sujet ?

N° 114 – 2e trimestre – Ed. érès – 16 €.

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