« L’INFLATION CARCERALE », c’est ce que craignent plus de 20 organisations associatives et syndicales, parmi lesquelles la CGT pénitentiaire, le Snepap-FSU, Emmaüs France, la Croix-Rouge, la Farapej ou encore l’OIP, qui demandent à être reçues par la garde des Sceaux. Celle-ci a, le 25 juin, annoncé qu’elle estimait que 6 000 places de prison devaient être construites pour atteindre 63 000 places. Or toute extension « renforce la conception selon laquelle la prison est la peine de référence », une orientation « contradictoire avec l’esprit des recommandations du Conseil de l’Europe et de la loi pénitentiaire », expliquent-elles. Leur démarche s’inscrit dans le prolongement de la plateforme établie en janvier dernier, en réaction à l’objectif d’accroître le parc pénitentiaire de près de 25 000 places supplémentaires dans le cadre de la loi de programmation relative à l’exécution des peines (voir ASH n° 2741-2742 du 13-01-12, page 26).
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