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La JPA se mobilise pour l’avenir des colonies de vacances

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Chaque année, 3 millions d’enfants ne partent pas en vacances et depuis 2004, le taux de départ des mineurs ne progresse plus, a pointé la Jeunesse au plein air (JPA) à l’occasion de son 53e congrès, les 26 et 27 juin. Parmi les types de vacances sans les parents, les séjours collectifs (colonies, camps de vacances et séjours linguistiques), qui occupent la seconde place derrière les séjours chez les grands-parents, sont menacés, s’alarme l’organisation, qui a souhaité interpeller le nouveau gouvernement sur les menaces qui pèsent sur le droit pour tous les enfants de partir en colonies de vacances. Parmi les explications avancées, les aides financières qui restent « insuffisantes », notamment pour les familles à revenu moyen. Si le taux de départ des enfants de familles à revenus inférieurs à 1 000 € net mensuel a progressé entre 2004 et 2011, « le départ en “colo” devient moins fréquent » pour les enfants dont les parents gagnent entre 2 000 et 3 000 €, et dans une moindre mesure entre 1 000 et 1 500 €, explique l’organisation. Les aides des caisses d’allocations familiales ciblent en effet les familles à plus faibles revenus « avec un premier effet de seuil au-dessus de 1 500 € mensuel et une très forte réduction entre 2 000 et 3 000 € ». Constatant que la répartition des aides « ne permet pas un accès équitable aux séjours collectifs », la JPA demande le lancement d’une concertation nationale, « pour les faire connaître, en simplifier et élargir leur accès ». Elle propose aussi de les compléter par la création d’une aide au départ en vacances pour les mineurs, comme le prévoyait une proposition de loi déposée en 2008 par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale et qui n’a jamais été examinée (1).

Autre inquiétude de la JPA : l’augmentation du coût des colonies de vacances consécutive à la mise en place d’un repos compensateur de huit heures par jour pour les animateurs (2). « Cet été, le coût des colonies de vacances va augmenter, nous manquerons d’animateurs et les directeurs s’arracheront les cheveux à organiser les plannings », s’indigne-t-elle. Elle défend toujours la création d’un statut de volontariat d’animation, à mi-chemin entre le bénévolat et l’emploi salarié et rappelle qu’une proposition de loi a été déposée en ce sens en décembre 2011.

Notes

(1) Celle-ci prévoyait de verser une aide aux familles, sous condition de ressources, d’un montant minimum de 200 € – Voir ASH n° 2617 du 10-07-09, p. 26.

(2) Voir ASH n° 2750 du 9-03-12, p. 21.

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