EN BREF

ACCESSIBILITÉ/ TÉLÉVISION. Les dispositions de la loi « handicap » du 11 février 2005 relatives à l’accessibilité des programmes télévisés aux personnes ayant un handicap visuel ou auditif sont « respectées ». C’est ce qu’indique le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dans un récent rapport au Conseil national consultatif des personnes handicapées qui dresse le bilan de l’année 2011 en la matière (disp. sur www.csa.fr). Selon le CSA, le paysage audiovisuel a atteint à partir de 2010 « un niveau d’accessibilité très important dont on peut espérer qu’il satisfasse les associations ». Il relève par exemple que la plupart des chaînes de télévision ont dépassé leurs obligations en matière de sous-titrage. Toutefois, admet-il, « des progrès peuvent encore être accomplis […] notamment en matière d’audiodescription, à partir de 2013 ». La représentation du handicap dans les programmes télévisés devrait également s’améliorer avec, notamment, une « couverture importante » des jeux paralympiques de Londres.

CREAI. « Le silence de la direction générale de la cohésion sociale [DGCS] ne signifie pas désintérêt à l’égard des centres régionaux pour l’enfance et l’adolescence inadaptées[CREAI] », a affirmé Yvan Denion, adjoint au sous-directeur de l’autonomie, des personnes handicapées et des personnes âgées de cette administration. Interpellé par le président de l’Ancreai le 20 juin, lors de la séance plénière du Conseil national consultatif des personnes handicapées, sur la baisse drastique des crédits attribués à ces structures (voir ASH n° 2764 du 15-06-12, page 21), il a indiqué que l’enquête nationale menée sur les CREAI renforçait « la conviction de la DGCS sur l’utilité de ces structures ». Mais s’il a souligné la volonté de cette administration de « préserver les moyens que l’Etat leur alloue », il a ajouté que « d’autres sources de financement » devaient être explorées « pour sanctuariser » leurs ressources. Une rencontre sera prochainement proposée à l’Ancreai, a-t-il assuré.