A l’occasion de la journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture, le 26 juin, le Centre Primo-Levi publie un « livre blanc » (1), résultat d’un travail collectif mené par des professionnels du soin, des chercheurs et des responsables associatifs sur la prise en charge médico-sociale de ce public. Ce « premier état des lieux sur la prise en charge et le soin des personnes victimes de torture exilées en France » souligne les carences des dispositifs actuels et émet des recommandations qui rejoignent celles portées par le réseau Samdarra (Santé mentale, précarité, demandeurs d’asile et réfugiés en Rhône-Alpes) dans un récent rapport auquel l’association a d’ailleurs contribué (2).
Invisible, cette population estimée à plus de 100 000 personnes – plusieurs centaines de milliers si l’on considère l’impact « transgénérationnel » des tortures et des autres formes de violence – n’est pas prise en compte dans les politiques publiques. Or son « importance numérique », la spécificité de ses troubles et de sa prise en charge, « ainsi que l’impact psychosocial sur l’entourage, en font u
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