Un peu plus de trois ans après son lancement, en novembre 2008, une circulaire interministérielle pérennise le dispositif des « cordées de la réussite » et donne les orientations pour 2012.
Pour mémoire, il s’agit de partenariats instaurés entre un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur, des lycées à classes préparatoires et des lycées ou collèges afin de promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes dans le supérieur, notamment dans des filières d’excellence. Avec 326 « cordées de la réussite », plus de 2 000 établissements scolaires et près de 50 000 collégiens et lycéens concernés, l’objectif annoncé lors du comité interministériel des villes du 18 février 2011 – à savoir 300 cordées – a été dépassé. « Il s’agit désormais de franchir une nouvelle étape et de sortir d’une stricte logique quantitative » en généralisant la mise en réseau des établissements de l’enseignement secondaire et supérieur et d’intensifier le maillage territorial du dispositif. Les « cordées de la réussite » seront dorénavant placées au cœur des projets pédagogiques des établissements qui devront apporter leur concours à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes d’actions organisés dans ce cadre. La circulaire donne d’autres nouvelles consignes, notamment :
d’intégrer l’ensemble des collèges et des lycées professionnels dans les projets de « cordées de la réussite », ainsi que les établissements relevant des territoires de la politique de la ville, du programme « Eclair » et de l’éducation prioritaire ;
de mieux articuler les projets de « cordées de la réussite » avec l’offre d’hébergement en « internat d’excellence » et en « résidence pour la réussite » ;
de mettre en œuvre « des actions destinées à stimuler l’ambition des jeunes handicapés et à les accompagner dans leur parcours vers l’enseignement supérieur ».
Par ailleurs, la circulaire souligne que la commission nationale de labellisation est désormais remplacée par un comité national d’orientation et de suivi des « cordées de la réussite ». Un comité de pilotage académique coprésidé par le préfet de région et le recteur est chargé de la validation, du suivi et de l’évaluation des actions menées au titre du dispositif.