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Précarité : les femmes surexposées

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Longtemps, la précarité féminine ne fut pas un sujet d’étude. Mais, depuis les années 1990, l’instabilité professionnelle et sociale des femmes s’est largement accrue, rendant désormais incontournable une approche « genrée » en la matière. Experts et travailleurs sociaux lancent un cri d’alarme.

Lorsqu’en 1987, le père Joseph Wresinski a fait entrer le terme de précarité dans le vocabulaire officiel en lui donnant une définition précise – l’« absence d’une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux » (1) –, il n’était guère habituel de faire des distinctions par sexe.

Vingt-cinq ans plus tard pourtant, la dimension féminine de la précarité ne peut plus être éludée. A tel point d’ailleurs que le bureau du Conseil économique, social et environnemental vient de charger sa délégation aux droits des femmes et à l’égalité d’une étude sur le thème « femmes et précarité » pour la fin 2012. « La précarité de cette population s’aggrave », témoigne Sylvaine Dubief, directrice du service « vie des quartiers » à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), lors d’un cycle de qualification organisé sur le sujet par le centre de ressources Profession banlieue (2). « Comme personne n’a de solution, on demande aux travailleurs sociaux d’être les pompiers de service. Mais par quel bout prendre les choses ? » Les femmes n’ont certes pas le monopole de la précarité, qui augmente pour tous depuis les années 1990. Mais elles sont plus souvent confrontées à des situations qui les fragilisent. Certaines catégories d’entre elles sont particulièrement touchées : jeunes filles à la rue, femmes seules avec enfants, femmes immigrées, femmes isolées… Les causes, multiples, sont connues : elles tiennent autant à la spécificité de leurs modalités d’insertion professionnelle et aux transformations des structures familiales qu’au rôle prépondérant qu’elles continuent à jouer en matière d’éducation des enfants.

En 2005, l’économiste Françoise Milewski, pointant du doigt l’évolution de la situation de l’emploi des femmes depuis vingt ans, était l’une des premières en France à s’intéresser à la dimension sexuée de la précarité dans un rapport commandé par la ministre de la Parité (3). Bien qu’elles aient massivement investi le marché du travail depuis les années 1960, ce qui leur a permis d’acquérir leur indépendance financière dans une période de croissance économique forte, les femmes occupent aujourd’hui plus que leurs homologues masculins des emplois instables : « Les frontières de l’emploi et du sous-emploi, de l’activité et de l’inactivité sont fluctuantes », notamment pour les plus jeunes et les moins qualifiées d’entre elles, ex­plique Françoise Milewski (4). Elles sont non seulement plus souvent en contrat à durée déterminée que les hommes, mais ces contrats durent aussi plus longtemps et débouchent moins souvent sur un emploi durable.

A cette instabilité dans l’emploi s’ajoute, selon l’économiste, un sous-emploi stable : les femmes, lesquelles ont été les premières à être touchées par la déstructuration du marché du travail, occupent, plus que les hommes, des postes à temps partiel, qui se sont multipliés, notamment dans les secteurs peu qualifiés. Si leur surreprésentation dans ce type d’emplois les protège en partie du chômage, elle étend cependant leur précarité. « Le chômage des femmes croît peu, mais pour quel travail ? », s’interroge ainsi Sylviane Le Clerc, chargée de mission « Droits des femmes et égalité » à la direction départementale de la cohésion sociale de Seine-Saint-Denis. Car ces emplois à temps partiel sont souvent des emplois peu qualifiés avec des bas salaires et des conditions de travail difficiles (variabilité et fractionnement des horaires, travail le dimanche…). A l’image des emplois de services à la personne, qui se sont largement développés ces dernières années, prioritairement en direction des femmes. Autant d’évolutions qui pèsent sur leur retraite avec des pensions plus faibles que celles des hommes.

Le poids des stéréotypes

Ces inégalités sont largement liées la persistance des inégalités domestiques qui cantonnent bon nombre de femmes dans les tâches ménagères et dans l’éducation des enfants. Moins mobiles et moins disponibles que les hommes, ce sont la plupart du temps encore elles qui optent pour un congé parental ou un temps partiel, du fait de l’insuffisance des structures d’accueil de la petite enfance.

Aussi, très dépendantes financièrement de l’activité professionnelle de leur conjoint, les femmes sont-elles plus exposées qu’eux à basculer dans la précarité en cas de rupture conjugale. D’autant que celle-ci ne s’accompagne pas d’un partage égal de la garde des enfants : dans neuf cas sur dix, les familles monoparentales sont des femmes qui élèvent seules leur(s) enfant(s). Or, « si vivre en couple facilite l’accès à l’emploi en permettant le partage des tâches, lorsqu’elles sont seules, les femmes voient leurs contraintes se multiplier et n’ont d’autres choix que de renoncer à une large part de leur vie professionnelle », explique Dominique Saint-Macary, ex-responsable du département enquêtes et statistiques au Secours catholique.

Il n’est pas rare que cette insécurité professionnelle et familiale débouche sur des problèmes de logement. La situation est, en la matière, extrêmement tendue, notamment pour les femmes seules avec enfant(s). Lorsqu’elles se retrouvent à la rue, ces dernières, encombrées de bagages et poussettes, ne savent bien souvent pas où aller. A Saint-Denis, dans la Seine-Saint-Denis, un département particulièrement touché par la précarité féminine, elles peuvent, durant la journée, se rendre dans un accueil de jour spécialisé pour femmes en errance. Géré par l’Amicale du Nid 93 dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat, le conseil général et la ville, ce dispositif, agréé pour trente personnes mais qui en accueille souvent le double (dont de nombreux enfants), fait, malgré son succès, figure d’exception – a plupart des accueils de jour, mixtes, reçoivent en réalité quasi ex­clusivement des hommes (les femmes s’auto-excluant d’office pour errer avec enfants et poussettes, fréquemment dans des centres commerciaux). « Les femmes qui arrivent ici sont souvent à bout de souffle et vivent dans la peur du lendemain », note Patricia Léger, directrice de l’Amicale du Nid 93. Le local, ouvert du lundi au vendredi avec une pause à midi, leur offre, outre un peu de répit, un accès à des prestations de première nécessité : se laver, laver leurs enfants, faire leur lessive, se restaurer… Elles peuvent également utiliser différents moyens de communication pour faciliter leurs démarches d’accès aux droits. Parallèlement, un accompagnement social leur est proposé, de même que des actions de soutien à la parentalité.

S’il est une bouffée d’oxygène, ce type de lieu n’offre toutefois pas de réponse en matière d’hébergement. Or le 115 est saturé : « L’Etat n’assume plus totalement sa protection, même envers les femmes avec enfants », se désespère Patricia Léger. Ces dernières continuent à être orientées vers des hôtels toujours plus éloignés, avec des répercussions en chaîne sur la scolarisation de leurs enfants et, lorsqu’elles en ont un, sur leur travail. Patricia Léger déplore la multiplication de « situations dramatiques », telle cette « femme dont l’enfant est scolarisé à Paris, qui travaille à Epinay-sur-Seine, mais à qui on a trouvé un hébergement à Rubelles, à côté de Melun, à l’autre bout de la région parisienne ! » Ailleurs, c’est une femme avec trois enfants, victime de violence conjugale, qui, alors qu’elle venait d’être mise à la porte par les personnes qui l’hébergeaient temporairement, a fait l’objet d’un jeu de ping-pong entre les différentes institutions de Saint-Denis et de Paris.

Dans ce contexte, les travailleurs sociaux sont acculés à bricoler des solutions dans l’urgence, alors qu’il faudrait, compte tenu du caractère à la fois divers et cumulatif des difficultés de ces femmes, mettre en place des réponses globales pour prévenir l’ensemble des risques auxquels elles sont exposées. Car, si certains varient peu en fonction du sexe (problèmes de santé, de logement, liés à la précarité), d’autres sont nettement corrélés au genre – à l’instar des risques de violences (conjugales, professionnelles, sexuelles…) et de prostitution, qui sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Pourtant, rares sont les dispositifs qui prennent ces spécificités en compte.

« Envahies par les problèmes qu’elles rencontrent, les femmes qui viennent nous voir sont dans la survie », observe Yasmina Bougheriou, médiatrice socioculturelle au centre social du Londeau à Noisy-le-Sec. Le moindre « accident » de la vie (perte d’emploi, maladie, perte du conjoint…) peut les faire basculer dans la pauvreté, voire dans la grande pauvreté. Dans son rapport 2009 (5), le Secours catholique a étudié le budget de mères seules avec enfant(s). Après avoir soustrait les dépenses contraintes (loyer, transport, énergies, eau…) de leur revenu men­suel médian, l’organisme caritatif aboutit à un reste à vivre de 225 € par mois. « Lors­qu’on ajoute les dépenses “souples”, soit 195 € en moyenne pour l’alimentation et 35 € pour l’habillement, même sans tenir compte de la santé, des frais d’entretien du logement, des imprévus…, le compte n’y est pas et l’endettement est inéluctable », analyse Dominique Saint-Macary. Avec la charge de la dette, le solde final est de moins 25 € ! « L’endettement est un des problèmes les plus importants lorsque les femmes viennent nous voir », observe Patricia Léger. « C’est un cercle vicieux qui fait qu’on voit des femmes qui glissent vers le non-recours car elles ont le sentiment d’être dans une situation insoluble », note Adeline Cerutti, formatrice à la Maison des femmes de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

A rebours de ce sombre tableau, nombre d’acteurs pointent la force de mobilisation des femmes. « Elles ont une capacité à trouver des ressources, à être solidaires entre elles : quand on leur donne un endroit où se poser, elles l’investissent beaucoup plus que les hommes », affirme Philippe Avez, directeur de l’association C2DI 93. « Je suis toujours surprise de voir combien les femmes rebondissent dès lors qu’on leur propose une intervention éducative ou un accompagnement social qui leur per­mettent d’imaginer d’autres futurs possibles », renchérit Sylviane Le Clerc.

Bien plus que ces aptitudes informelles, seul l’emploi peut néanmoins véritablement aider ces personnes à (re)conquérir leur autonomie et à se projeter dans l’avenir en leur permettant d’acquérir, outre un salaire, le statut et les droits qui vont avec (sécurité sociale, formation professionnelle, compte bancaire, parfois tout simplement l’accès au centre de loisirs et à la cantine pour les enfants…). Encore faut-il que certaines représentations sur ces femmes changent. « A l’ANPE, on nous répétait sans cesse qu’elles étaient inemployables à cause de leur supposé parcours chaotique et du “trou” dans leur CV lié aux années de galère. Pour nous, il était clair au contraire qu’elles avaient des savoir-faire et des compétences qui pouvaient les mener vers l’emploi », explique Patricia Léger. L’Amicale du Nid 93 a ainsi participé, avec une quinzaine d’autres associations du secteur social, à la création, en 2001, de l’association d’insertion professionnelle C2DI 93 (contraction de CDD et CDI). S’inspirant d’expériences d’intermédiation vers l’emploi, cette dernière vise à proposer des emplois stables (CDD à temps plein de plus de six mois ou CDI à temps plein) en organisant une relation directe entre l’employeur et les personnes orientées par les associations partenaires – 300 par an, dont la moitié sont des femmes. Par ce biais, qui permet de contourner CV, lettre de motivation et entretien d’embauche, les aptitudes personnelles sont mises en évidence et le caractère « hors-norme » des parcours devient secondaire.

Parallèlement, C2DI 93 s’appuie sur l’accompagnement social proposé par les associations partenaires pour trouver des solutions au cas par cas (garde d’enfants, coupons de transport…). « L’emploi les transforme : certaines changent de lunettes et vont chez le coiffeur, ce qu’elles n’avaient pas fait depuis des années, observe Philippe Avez. Mais, même en procédant de la sorte, c’est toujours beaucoup plus compliqué pour les femmes dans la mesure où, aux problèmes de disponibilité liés aux enfants, s’ajoutent les difficultés associées aux emplois qu’on leur propose, à 75 % à temps partiel. »

Pour limiter au minimum les effets négatifs de ce type d’emplois précaires, le ré­seau national « Tissons la solidarité », qui regroupe 70 chantiers ou entreprises d’insertion dans le secteur du textile et de la mode, défend plusieurs conditions auprès des entreprises qui embauchent leurs sa­lariés (à près de 85 % des femmes) à l’issue de leur parcours d’insertion : même pour un emploi à temps partiel, à qualification égale, les salaires horaires doivent être équivalents à ceux d’un emploi à temps plein ; le planning doit permettre à la salariée de trouver un emploi à temps partiel complémentaire ; enfin, en cas de changement d’emploi du temps, celle-ci doit être prévenue assez tôt pour pouvoir s’organiser. « Sinon comment l’emploi va-t-il permettre à ces femmes de sortir de la précarité ? », interroge Caroline Portes, directrice du réseau.

Ces initiatives, à elles seules, ne peuvent néanmoins remplacer des politiques publiques cohérentes en matière d’égalité hommes/femmes. Or les mesures en faveur du développement du temps partiel et les choix politiques effectués en matière de garde d’enfants, à l’instar des congés parentaux, « ont en pratique un effet désincitatif sur le travail des mères, en parti­culier les moins qualifiées ou inscrites dans des trajectoires professionnelles instables », relève Françoise Milewski (6). Autre exemple : la création du revenu de solidarité active (RSA) qui « risque d’institutionnaliser des emplois de mauvaise qualité, à temps partiel contraint et non qualifiés. C’est-à-dire des emplois le plus souvent occupés par des femmes », poursuit-elle. Les femmes seules constituent d’ailleurs la catégorie la plus représentée parmi les bénéficiaires du RSA (78,4 %).

De fait, « si l’on n’a pas une démarche très précise qui permet de s’appuyer sur des éléments de diagnostic détaillés, on passe à côté des inégalités hommes/femmes », observe Sylviane Le Clerc. Or, si l’approche « genrée », qui permet de rendre plus visible ce type de déséquilibre entre les sexes et de mieux comprendre la précarité au féminin, se développe dans les milieux universitaires, elle peine encore à s’imposer auprès des pouvoirs publics. En témoignent les difficultés persistantes d’obtention de données à caractère sexué dans les documents institutionnels. « Malgré la multiplication des chargé(e)s de mission aux droits des femmes dans les collectivités et la mise en place progressive de correspondants à l’égalité hommes/femmes dans les différents services de l’Etat, nous butons toujours sur les mêmes représentations sexistes », s’agace Sylviane Le Clerc.

Alors que la crise économique et la réduction des dépenses publiques risquent de toucher davantage les femmes (elles sont plus souvent que les hommes employées des services publics et en sont de plus grandes utilisatrices), faudra-t-il attendre que leur précarité s’accroisse encore un peu plus pour que les diagnostics en fonction du genre se généralisent et infléchissent enfin les décisions politiques ?

AVOIR DES ENFANTS : UN ATOUT OU UN FREIN ?

C’est un paradoxe : en matière de précarité des femmes, la présence d’enfants est à la fois un facteur amortissant et un facteur aggravant. Amortissant, tout d’abord, du moins à court terme : les enfants sont non seulement « des vecteurs d’intégration, de sociabilité et de solidarité et une source de mobilisation pour leurs parents », mais ils assurent aussi une plus grande présence des services sociaux auprès des femmes : « Là où il y a des enfants et/ou des femmes, l’aide se met en place plus facilement ; elle est peut-être aussi plus sollicitée par les intéressées », avance le Secours catholique dans son rapport statistique 2008 (7).

Même inégalité en ce qui concerne le logement : parmi la population rencontrée par le Secours catholique, les femmes avec enfants vivent plus souvent que celles sans enfants dans un logement stable – notamment dans le parc social. Rares sont celles qui vivent sans domicile. Autre différence : si les hommes seuls sont plus nombreux à être sans ressources, les femmes seules vivent le plus souvent uniquement de transferts sociaux « et, lorsqu’elles ont des enfants, la proportion dépasse 60 % d’entre elles ». Ce qui leur confère une plus grande régularité de ressources que les hommes.

D’où une question, volontairement provocatrice : certaines d’entre elles ne feraient-elles pas des enfants uniquement pour « profiter » des aides sociales ? Les travailleurs sociaux s’accordent pour dire qu’il existe effectivement des cas de femmes étrangères qui font des « bébés-papiers » pour accélérer leur procédure de régularisation. Si ce phénomène reste très marginal, beaucoup plus répandu est le cas de femmes qui, n’ayant pas de perspectives (d’emploi notamment), trouvent dans la maternité un statut qui leur donne un rôle social et une place dans la société. Bénéficier des aides n’entre sans doute que rarement dans un objectif clairement établi. Sans compter que nombre de très jeunes femmes se retrouvent enceintes simplement par manque d’informations en matière de contraception.

Certaines feraient-elles néanmoins ce type de calcul, il se révèlerait mauvais. En effet, le bénéfice immédiat sur le plan de l’aide sociale est contrecarré par le fait que les enfants pèsent « négativement, dans le sens de l’inactivité ou d’un emploi à temps partiel », relève le Secours catholique. Comment s’insérer durablement sur le marché de l’emploi lorsqu’il faut concilier garde des enfants et horaires atypiques, frais de garde et bas salaires… ? En compliquant l’insertion professionnelle de leur mère, les enfants freinent leur autonomie. « La question est d’autant plus compliquée à résoudre que nombre de travailleurs sociaux encouragent les jeunes femmes avec enfants à ne pas travailler en arguant du fait qu’elles seront ainsi mieux aidées, observe Dominique Saint-Macary, ex-responsable du département enquêtes et statistiques au Secours catholique. Mais, si ce discours, qui conforte chez certaines femmes le goût, voire le besoin – tout à fait légitime d’ailleurs –, de garder leur(s) enfant(s), relève d’un bonne évaluation à court terme, à long terme, il se révèle dangereux dans la mesure où il éloigne encore plus de l’emploi : comment ces femmes accéderont-elles à l’indépendance sans emploi, lorsque les enfants seront partis ? »

EN CHIFFRES

 Le taux d’activité des femmes (25-54 ans) est de 84 % (contre 95 % pour les hommes) et le salaire mensuel moyen des femmes correspond à moins de 80 % de celui des hommes.

 82 % des actifs à temps partiel et 61 % des salariés peu qualifiés sont des femmes.

 31 % des emplois occupés par les femmes sont à temps partiel (6 % pour les hommes).

 Près de 60 % des femmes à bas salaires sont des mères de famille.

 Les pensions de retraite des femmes correspondent à moins de 70 % de celles des hommes.

Source : Femmes et hommes – Regards sur la parité 2008 – www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?id=175&nivgeo=0.
Notes

(1) Grande pauvreté et précarité économique et sociale – Rapport du Conseil économique et social, Joseph Wresinski, Journal officiel, 1987 – Disponible sur www.atd-quartmonde.fr/IMG/pdf/WRES_JO87-2.pdf.

(2) Dans le droit-fil de ce cycle organisé en novembre et décembre 2011, Profession banlieue va engager, à partir de septembre prochain, une action de formation sur la question de l’égalité femmes-hommes en direction des personnels des collectivités territoriales et des femmes-relais.

(3) Les inégalités entre les femmes et les hommes : lesfacteurs de la précarité, de Françoise Milewski, Sandrine Dauphin, Nadia Kesteman, Marie-Thérèse Letablier, Sophie Ponthieux, Dominique Meda – Ed. La Documentation française – Juillet 2005 – Disponible sur www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000445/index.shtml.

(4) Dans un article intitulé « Précarité et sous-emploi en France » – Les politiques sociales n° 1&2, 2011.

(5) En ligne sur www.secourscatholique.org/IMG/pdf/DP-SC-Statistiques-accueil-2009.pdf.

(6) Dans un article intitulé « La précarité des femmes sur le marché du travail » – Lettre de l’OFCE n° 263, juin 2005.

(7) Intitulé La pauvreté au féminin – Disponible sur www.secours-catholique.org/telechargements/Rapport-Statistique-2008-Secours-Catholique.pdf.

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