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EPM. Un nouveau rapport de recherche met en lumière les effets, dans les établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), de la coexistence de l’administration pénitentiaire avec la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Comme celui piloté par le sociologue Gilles Chantraine – Les prisons pour mineurs, controverses sociales, pratiques professionnelles et expériences de réclusions, Clersé-Lille 1 (voir ASH n° 2729 du 21-10-11, page 28) –, il fait suite à un appel à projets sur les EPM lancé en 2008 par la mission de recherche Droit et justice. Réalisée pendant deux ans au sein de trois types d’établissements dans un objectif comparatif (quatre EPM, deux quartiers pour mineurs et deux centres éducatifs fermés), la recherche se concentre sur les logiques de prise en charge et les rapports entre les acteurs. Elle conclut également à une difficile mise en cohérence du « binôme éducateur-surveillant », le cadre pénitentiaire s’imposant au final à l’activité éducative.

Ses auteurs préconisent une solide formation des personnels et la prise en compte par les administrations des difficultés inhérentes à un fonctionnement reposant sur un « collectif pesant » et des logiques opposées – pédagogiques et de contrôle. Une note rédigée par la direction de la PJJ sur ces deux rapports complémentaires devrait être adressée au garde des Sceaux, indique-t-on à la mission de recherche Droit et justice.

Les établissements privatifs de liberté pour mineurs : entre logiques institutionnelles et pratiques professionnelles – Francis Bailleau, Nathalie Gourmelon, Philip Milburn – Disp. sur www.gip-recherche-justice.fr.

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