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LA GESTION PAR L’ÉTAT DU FONDS EUROPÉEN POUR LES RÉFUGIÉS préoccupe le secteur associatif. « Depuis quelques années, les autorités se sont désengagées financièrement et ont donc fortement incité les associations à recourir aux subventions européennes », expliquent 15 organisations, dont France terre d’asile, le Comede et l’Association Primo-Levi. Mais le versement de ces crédits par l’Etat « accuse maintenant un retard de près de quatre ans » et il manque pour les signataires « plus de 7 millions d’euros engagés entre 2008 et 2011 », ce qui met leur équilibre budgétaire en péril. En cause, explique Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile : « l’envoi tardif par l’Etat à l’Europe des rapports transmis par les associations et l’absence d’un dispositif d’avance qui existe dans les autres Etats membres », alors que les structures sont soumises à des « contrôles excessifs ». Les associations ont entamé un recours administratif et préparent une action judiciaire.

LA VOIX DES RROMS attend des candidats à l’élection présidentielle qu’ils s’engagent à respecter le « Décalogue du Palais Bourbon » (disponible sur http://goo.gl/tmNjr). Ce document signé par des personnalités représentant l’ensemble des sensibilités des Roms en France et des gens du voyage français a été déposé le 8 avril 2009 à l’Assemblée nationale, sous la forme d’un cahier de doléances. Parmi les revendications qui y figurent, la libre circulation, l’égalité d’accès à la formation ou encore la création d’un fonds public pour la promotion de la langue et de la culture romani.

LE BAROMETRE D’IMAGE DU LOGEMENT SOCIAL, réalisé pour la deuxième fois par TNS Sofres pour l’Union sociale pour l’habitat, confirme que le logement est un sujet de préoccupation majeur : 27 % des personnes sondées disent éprouver des difficultés financières face aux dépenses qu’il représente (+ 10 points en un an). Limiter le niveau des loyers (47 %) et proposer des logements d’urgence aux plus démunis (43 %) sont les deux questions majoritairement citées parmi celles que le prochain chef de l’Etat devra résoudre. Près de la moitié des personnes interrogées déclare néanmoins avoir une mauvaise image des HLM. Une moins bonne perception que l’an dernier, qui s’explique, selon l’étude, par une projection négative sur le logement social qui, « dans un contexte de forte crainte de déclassement social, agit comme un repoussoir ».

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