LA CGT PENITENTIAIRE, qui appelait les personnels pénitentiaires à se mobiliser par des « blocages » devant les prisons les 11 et 12 avril, a adressé une lettre ouverte au ministre de la Justice. Elle réclame une amélioration des conditions de travail pour tous les corps de l’administration pénitentiaire, alors que « le manque de personnel, la lourdeur des tâches croissantes à effectuer et la perte du sens du travail aggravent les situations déjà extrêmes ». Elle rappelle notamment que les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation exigent le retrait du « diagnostic à visée criminologique » et des effectifs supplémentaires. Fin mars, le Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU avait adressé aux candidats à l’Elysée ses revendications pour une « politique pénale ambitieuse ».
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