L’AEES (Association des employeurs de l’économie sociale), qui réunit 34 syndicats d’employeurs à travers trois unions (GEMA, Unifed, Usgeres), a mené une enquête auprès de ses conseillers prud’homaux. Les élections de décembre 2008 avaient été marquées par une percée de ses listes : + 69,2 % en nombre d’élus (475 conseillers, contre 279 en 2002). L’enquête témoigne de la capacité de l’économie sociale à intégrer l’institution prud’homale, la première motivation des conseillers étant la volonté de faire connaître les employeurs du secteur (80,9 %), loin devant la mise en pratique du droit du travail (47,8 %) et le souhait d’exercer une fonction de juge. La majorité (54,8 %) siège en tant que dirigeant salarié et 74,6 % au titre d’une association. Le secteur sanitaire, social et médico-social est le plus représenté (48,5 %). Près de 17 % des personnes déclarent que la pratique de conseiller prud’homal les a amenées à promouvoir la mise en place d’informations et de formations spécifiques (droit du travail, conventions collectives…) pour les employeurs de l’économie sociale.
UNE RÈGLE D’OR SOCIALE qui serait soumise au Parlement et évaluée tous les ans par celui-ci. C’est la suggestion que formule la Fondation Armée du Salut au futur président de la République. Ce socle minimum de droits sociaux devrait, selon elle, garantir un revenu minimum équivalent au seuil de pauvreté, accessible dès 18 ans, l’accès à un habitat adapté (grâce à la transformation de la politique du logement en une politique de l’habitat) et aux soins (avec la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale intégrant la dépendance), la mise en œuvre effective du droit à l’éducation et à la formation tout au long de la vie et un emploi pour tous en obligeant les entreprises et administrations à employer un certain nombre de personnes en réinsertion.