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Les TISF en protection de l’enfance : prestataires ou partenaires ?

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Au domicile des familles fragilisées, les techniciennes de l’intervention sociale et familiale (TISF) – des femmes, quasi exclusivement – exercent des fonctions préventives, éducatives et réparatrices ancrées dans un « faire avec » quotidien. Néanmoins, comme le montre une étude réalisée pour l’association Famille et cité, ces actrices d’une protection de l’enfance rapprochée ne voient toujours pas leur place reconnue à sa juste valeur par les autres intervenants.

« Prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, accompagner les familles et assurer, le cas échéant, […] une prise en charge partielle ou totale des mineurs » : la loi du 5 mars 2007 affirme dans son article premier que la prévention des risques de mise en danger de l’enfant et le soutien à la parentalité constituent les axes majeurs de la protection de l’enfance. « Elle a misé sur les techniciennes de l’intervention sociale et familiale, explique Fabienne Quiriau, directrice générale de la Convention nationale des associations de protection de l’enfant (CNAPE) (1) et ancienne conseillère technique du ministre délégué à la famille chargée de la réforme de 2007.

Les intéressées intervenaient déjà dans ce secteur en soutien de mesures d’action éducative à domicile (AED) ou en milieu ouvert (AEMO), ou bien, lors du placement de l’enfant, pour encadrer les droits de visite des parents à leur domicile ou dans un lieu neutre. Cependant, le travail au sein de l’intimité familiale n’était pas une pratique encouragée. « Considérée comme intrusive, elle suscitait des réticences, rappelle Fabienne Quiriau. Nous avons voulu faire du domicile le point de départ des actions de protection de l’enfance pour intervenir le plus en amont possible et au plus près de l’enfant considéré dans sa globalité et son environnement habituel. Il était important, en même temps, de travailler avec ses parents, de cheminer à leur côté pour essayer d’aller vers un mieux quand ils ont des difficultés dans le quotidien. »

Aujourd’hui, les TISF ont davantage pénétré le champ de la protection de l’enfance, se réjouit Fabienne Quiriau : « Elles ont un rôle important en matière d’observation-évaluation des situations, participent au maintien des enfants à domicile et, en cas de placement, travaillent de plus en plus sur la préparation au départ et au retour, ainsi que sur l’exercice des droits parentaux. » Ces interventions rencontrent une « attente forte des parents pour une aide concrète dans la vie de tous les jours », commente Claire Genneret, cadre socio-éducatif au conseil général de l’Aube, qui est responsable d’un dispositif innovant auquel collaborent six TISF (voir encadré, page 29). Il n’en reste pas moins que le décalage est grand entre les ambitions de la loi et la réalité de l’exercice professionnel. C’est ce que montre une étude (2) réalisée par Pascale Breugnot, responsable des formations continues à l’Ecole supérieure de travail social de Paris (ETSUP), spécialiste des innovations socio-éducatives en protection de l’enfance (3), et Dominique Fablet, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Paris X-Nanterre. Celle-ci a été conduite en 2010-2011 à la demande et au sein de l’association Famille et cité, qui intervient sur six départements d’Ile-de-France (4) et compte 129 TISF. Dans chaque équipe départementale, les chercheurs ont suivi le travail d’une professionnelle volontaire. Ils se sont entretenus à plusieurs reprises avec l’intéressée du début à la fin d’une intervention ayant duré quelques mois à plus d’une année. Il s’agissait avec ces intervenantes de « passer du récit de certains moments de la vie quotidienne au sein d’un domicile familial à une explication affinée des actes mis en œuvre », explique Pascale Breugnot.

Des problématiques complexes

Familles monoparentales ou recomposées, fratries nombreuses, situations de précarité, parents atteints de troubles psychiatriques : les TISF ont à connaître de problématiques variées, souvent complexes. Avant la première intervention, la responsable d’équipe départementale – éventuellement accompagnée de la professionnelle concernée – se rend généralement au domicile de la famille avec le travailleur social du service demandeur ; cela permet à celui-ci de repréciser les motifs de sa requête. Mais, dans cinq des sept suivis réalisés, cette visite en binôme n’a pas eu lieu. C’est donc seule que la TISF est entrée en contact avec la famille. Cette rencontre initiale est l’occasion pour elle de se présenter. « Plus la professionnelle est jeune, plus elle met en avant sa fonction », note Pascale Breugnot. Ainsi, l’intéressée peut par exemple dire « être un travailleur social comme l’éducateur spécialisé » ou « avoir effectué une formation donnant lieu à un diplôme ». Décrivant son intervention comme « une aide dans les actes de la vie quotidienne avec les enfants », « avec des horaires calés en fonction des besoins spécifiques de la famille », la TISF explique le pourquoi de sa présence : à la demande de qui, pour quelles raisons. « Ce qui permet de rappeler le travail partenarial sous-jacent à l’intervention, la nécessité d’échanges réguliers et de transmission d’éléments d’observation et d’évaluation au service demandeur, ainsi que l’obligation de faire une synthèse écrite retraçant l’intervention pour l’aide sociale à l’enfance », commentent Pascale Breugnot et Dominique Fablet.

Lors de cette prise de contact, l’intervenante se rend parfois compte que les raisons de sa venue ont été banalisées par les travailleurs sociaux chez qui, pourtant, la situation familiale suscite de réelles inquiétudes. Ainsi ont-ils pu simplement parler à la famille d’une « aide qui permettrait à la mère de se reposer », d’une « aide pour soulager le quotidien ». Symétriquement, la portée de l’intervention peut être minimisée par les parents. Néanmoins, dans quatre des sept situations observées, ces derniers manifestaient des craintes quant à un possible retrait des enfants. La première entrevue permet aussi à la TISF d’apprécier la plus ou moins grande adhésion de la famille à l’intervention. Comment éviter que celle-ci soit vécue comme une intrusion ? « Par une mise en confiance – jamais totalement gagnée – qui passe par une formulation des droits de l’usager, avec la possibilité de consulter les écrits produits par la TISF à partir des éléments d’observation discutés avec les parents », répond Pascale Breugnot. Les limites de l’intervention sont également précisées : « Si quelque chose vous déplaît dans ma façon de faire, n’hésitez pas à me le dire. » De même, au fil du temps, l’intervenante prend en compte l’accord verbal ou l’acquiescement du ou des parents aux changements d’habitudes, de pratiques éducatives qu’elle propose.

Une aide souvent malvenue

A chaque nouvelle séquence de travail, l’arrivée au domicile soulève de forts enjeux. La manière dont les parents accueillent ou non la professionnelle donne des éléments sur la possibilité de travailler avec eux. « Mais elle soulève aussi la question du “non-désir d’accompagnement”, “des résistances à l’intervention” ou de “l’incompréhension du rôle” » de la TISF. Cette dernière est parfois attendue, mais ce cas s’est révélé assez rare. Elle est plus souvent malvenue – le parent étant toujours au lit –, oubliée – parents et enfants absents – ou bien encore non prise en compte – le parent est occupé avec un ami et ne prête aucune attention à la professionnelle. En fait, quand elle pousse la porte, elle ne bénéficie qu’exceptionnellement d’un temps privilégié pour parler avec les parents de ce qu’elle a pu observer et évoquer le déroulé de l’intervention du jour quant aux différentes questions qui se posent (avancée des démarches, prise de rendez-vous, etc.). Ces échanges ont donc lieu de manière informelle, lorsque le moment s’y prête. Aussi, la plupart du temps, est-il difficile de décliner des axes de travail précis dans le cadre d’un projet global, soulignent les chercheurs. Cette absence d’objectifs qui soient d’emblée clairement définis complexifie l’intervention : « L’observation aurait tendance à perdurer et prendre souvent la place d’orientations plus ciblées », constatent Pascale Breugnot et Dominique Fablet. Or si les premières interventions constituent des temps privilégiés d’évaluation, il ne s’agit pas d’en rester à une présence un peu en retrait : l’essentiel de l’accompagnement se fait dans l’action.

Réalisation d’activités avec la mère, notamment en direction d’enfants en bas âge, stimulation de l’autonomie des plus grands, organisation de moments partagés avec tout le groupe familial au domicile (préparation d’un gâteau), ou lors de sorties : le « faire avec » – qui peut également être « faire sous le regard » du parent pour lui permettre de prendre conscience des besoins et compétences de l’enfant – constitue l’outil-clé des TISF (voir encadré, page 30). Comme le soulignent celles qui ont participé à cette recherche, « nous prenons appui sur des actes, des activités concrètes, l’entrée “maison” est la base de notre intervention, cette entrée est plus facile pour pouvoir ensuite avancer sur les questions de parentalité ». Cependant, il arrive que l’intervenante ne se voit pas octroyer une place qui lui permette d’effectuer ce soutien à la parentalité. Les cinq heures de présence d’affilée – voire sept dans l’un des cas étudiés – peuvent alors sembler longues. Cette réflexion est revenue sous une forme ou une autre dans près de la moitié des situations, notent les chercheurs. Il y a des circonstances variées qui font ainsi obstacle au travail. C’est le cas, par exemple, quand la relation est difficile à établir parce que les parents ne demandent rien, ou bien quand ils dorment et, évidemment, s’ils sont totalement absents. C’est également le cas quand les troubles du comportement d’un enfant entravent toute activité, ou encore quand un mari tyrannique dénie à sa femme le droit à la parole, alors qu’il s’agirait de voir avec cette mère comment asseoir son autorité.

Face aux difficultés de tous ordres qu’elles peuvent rencontrer, les TISF se sentent très isolées. Certes, il y a des temps de réflexion et de travail collectifs internes à Famille et cité. De telles mises en commun sont d’ailleurs peut-être plus développées dans cette association que dans d’autres, ce qui apparaît important pour l’étayage des professionnelles, souligne Pascale Breugnot. Mais celles-ci ont peu d’échanges directs avec leurs alter ego des services demandeurs. « Leur présence semble rassurer les collègues travailleurs sociaux […] et, du coup, ils se mettent en retrait », commente l’experte. Les intéressées apparaîtraient-elles davantage comme des prestataires que comme de véritables partenaires ? C’est une question qu’elles-mêmes et les responsables d’équipe se posent. En effet, la tendance la plus fréquemment notée est celle d’une « concertation assez faible, voire parfois quasi inexistante, entre partenaires amenés à intervenir auprès d’une même famille. Avec les conséquences néfastes susceptibles d’en résulter », constatent Pascale Breugnot et Dominique Fablet. Les chercheurs fournissent un exemple des maladresses récurrentes qu’ils ont pu observer à cet égard : celui de visites accompagnées, un samedi sur deux, au domicile de leur maman célibataire de deux enfants confiés à l’ASE. Lors de sa première intervention, la TISF découvre que le calendrier établi pour le semestre par le service demandeur ne tient pas compte des contraintes professionnelles de cette mère : les visites sont programmées les week-ends où elle travaille… Ce premier cafouillage ne sera pas le dernier et, pour couronner le tout, lorsqu’il sera mis un terme à l’intervention, c’est la maman elle-même qui en avertira la TISF : aucune information officielle n’a été envoyée, au préalable, à Famille et cité. En récapitulant, les chercheurs constatent que, tout au long de cet accompagnement qui a duré un peu moins d’une année, « la TISF n’a jamais pu évoquer la situation en réunion avec des partenaires. Elle n’a jamais rencontré l’éducatrice référente de l’ASE ; les seuls contacts avec celle-ci, par téléphone, résultent de ses propres initiatives pour modifier le calendrier et l’organisation des visites à deux reprises, alors qu’elle-même s’est appliquée à rédiger un compte rendu pour la plupart des visites effectuées. »

Bien que moins révélatrices, les autres si­tuations conduisent au même constat : une juxtaposition des pratiques plus qu’un réel travail partenarial. « Cela est-il lié à la difficulté d’une reconnaissance du statut de travailleur social de la TISF par les autres professionnels (assistants de service social, éducateurs spécialisés), à la difficulté pour la TISF de s’imposer comme partenaire à part entière dans un travail de co-intervention, ou bien à un manque quant à la mise en place d’une véritable co-intervention ? » Sans trancher, les chercheurs pointent les effets de ce déficit de concertation : l’impossibilité de décliner un projet inter-institutionnel coordonné et cohérent.

« Savoir comment articuler toutes les actions menées autour des familles est ce qui nous préoccupait beaucoup en 2007 – et nous préoccupe toujours aujourd’hui », commente Fabienne Quiriau. De fait, au plan institutionnel, il y a un partenariat déséquilibré entre les services à domicile et les services des conseils généraux, fait-elle observer. En outre, même si le rôle des TISF en protection de l’enfance est maintenant mieux reconnu, il demeure néanmoins des disparités à cet égard entre départements et au sein même des collectivités. « Les TISF ont des compétences ­multiples à valoriser, un accompagnement éducatif spécifique à affirmer – un accompagnement qui n’est pas substituable et ne se substitue pas à un autre », estime Fabienne Quiriau, qui appelle les professionnelles à « marquer leur différence ». Ce métier est, selon elle, en pleine évolution, ce qui contribue à sa richesse, mais « il y a encore quelque chose de l’ordre de l’inachevé ».

QUAND LES PROFESSIONNELS COOPÈRENT

Depuis 2005, l’aide sociale à l’enfance (ASE) de l’Aube dispose d’une formule innovante de protection : le « placement hors les murs » (PHOM). Lorsqu’un enfant est confié à l’ASE dans le cadre d’une mesure judiciaire ou administrative de placement, ses parents peuvent bénéficier à son égard d’un droit d’hébergement permanent – sauf en cas de crise ou quand une respiration est nécessaire. Doté de 30 places, ce dispositif est prioritairement destiné aux 0-6 ans, afin d’éviter le traumatisme d’une séparation dans cette période essentielle de structuration psycho-affective. Il permet aussi d’accélérer le retour à domicile d’enfants ayant été placés en famille d’accueil ou en établissement. « D’emblée, j’ai voulu un plateau technique pluridisciplinaire qui intègre des TISF [techniciennes de l’intervention sociale et familiale]  », explique Claire Genneret, cadre socio-éducatif à l’ASE, responsable du PHOM. Celui-ci fonctionne – selon une grande amplitude horaire (5) – avec un psychologue à tiers temps, qui peut aller dans la famille, cinq travailleurs sociaux de l’ASE (6) et six TISF à temps partiel, salariées de l’association départementale d’aide à domicile mises à disposition du PHOM. Chaque situation est accompagnée par un professionnel de l’ASE et deux TISF, qui se relaient auprès de la famille à un rythme au moins bi-hebdomadaire, et souvent plus soutenu en début de mesure. « Les TISF sont un peu les fantassins du travail social à intervenir en première ligne au cœur des familles, avec des parents très carencés qui ont tout à inventer en termes de parentalité », commente Claire Genneret. Pour éviter cet isolement, « un cadre de travail contenant pour l’équipe et aussi pour les familles » a été mis en place, explique-t-elle.

Les intervenants du PHOM ont quatre heures de réunion d’équipe tous les 15 jours et une journée mensuelle d’analyse de la pratique. Ils se retrouvent aussi chaque mois pour une synthèse avec les parents et l’enfant. « Le fait d’y participer nous permet d’être reconnues par les familles et nous légitime de fait », estime Franceline Berlot, TISF. « Au début, c’était assez difficile de se positionner et puis, petit à petit, on a pu défendre nos points de vue par rapport à des situations que l’éducateur ou l’assistant social n’avait pas repérées », ajoute-t-elle. De leur côté, les travailleurs sociaux de l’ASE ont sans doute appris à changer de regard sur les TISF en changeant de posture.

Au PHOM, eux aussi sont dans le concret. « Par exemple, suivant l’horaire et les besoins de la famille, l’éducateur peut donner le bain ou apprendre à préparer un repas », explique Chantal Brivois, également TISF dans le dispositif.

Celui-ci semble efficace : depuis 2005, environ deux tiers des enfants accueillis ont pu être maintenus dans leur famille et dans 60 à 65 % des cas, les mesures ont duré moins de un an.

L’ARCHÉOLOGIE DU « FAIRE AVEC »

La pédagogie du « faire avec », marque de fabrique des technicienne de l’intervention sociale et familiale (TISF), est née en 1865 avec la congrégation des Petites Sœurs de l’Assomption. « C’est en donnant des soins aux malades et en aidant les familles dans les tâches ménagères que les Petites Sœurs de l’Assomption ont défini les bases » de cette méthode d’intervention qui consiste à utiliser les tâches de la vie quotidienne comme support d’une action éducative, explique Bernadette Bonamy, spécialiste de la profession de TISF (7). Un demi-siècle plus tard, les bénévoles de l’Aide aux mères de famille, créée en 1920 par Henriette Viollet (8), sont les premières laïques à entrer dans les foyers. Ces « femmes dévouées » se chargent de faire avec les mères « ou à leur place si leur santé les en empêche, toutes les besognes que comportent un ménage et les soins aux enfants », précisent les statuts de l’association. Entre 1942 et 1945, plusieurs nouveaux services voient le jour pour seconder les mères des milieux ouvrier ou agricole. Les mouvements familiaux catholiques, qui sont à leur origine, militent pour un statut professionnel de ces aides familiales. Il est acquis en 1949 avec l’instauration d’un titre de « travailleuse familiale » et d’une formation de huit mois sanctionnée par une certification. Trente ans plus tard, « le décret du 15 février 1974 définissant la travailleuse familiale comme travailleur social sera un élément capital dans la professionnalisation » – même si, dans les faits, cette reconnaissance a suscité, à l’époque, bien des résistances, notamment de la part des travailleuses familiales elles-mêmes, souligne Bernadette Bonamy.

En 1999, le certificat d’aptitude au métier de travailleuse familiale, de niveau V, est remplacé par le diplôme d’Etat de technicien d’intervention sociale et familiale, de niveau IV, préparé dans le cadre d’une formation de deux ans. Désormais préventive, mais aussi réparatrice, l’intervention des TISF peut s’exercer – à domicile comme en établissement ou service – auprès de familles avec jeunes enfants, de personnes âgées ou handicapées et, plus globalement, de personnes en difficulté de vie ou en difficulté sociale.

Enfin, dernière en date, une réforme de 2006 introduit de nouveaux domaines de compétences dans la formation des TISF, tels la communication profession­nelle et le travail en réseau ou l’accompagnement social vers l’insertion (9).

« Globalement, les employeurs reconnaissent un vrai apport de la réforme de la formation, notamment pour répondre à différentes problématiques éducatives », comme la déscolarisation, les difficultés conjugales ou les troubles psychiques des usagers, souligne une étude de la direction générale de la cohésion sociale sur le métier de TISF (voir page 31). Pour certains employeurs, cependant, l’aspect pratique de la profession – notamment la technique des tâches ménagères – aurait été trop estompé au profit de l’aspect éducatif. De même, le soutien à la parentalité serait abordé de façon trop théorique. « L’inventivité, la créativité de la TISF, le “savoir faire avec rien” » auraient pour ainsi dire disparu.

Notes

(1) Lors d’une journée d’échanges organisée à Paris le 5 janvier par l’association Famille et cité – Famille et cité : 70bis, rue du Commerce – 75015 Paris – Tél. 01 56 56 43 50 – www.famille-et-cite.asso.fr.

(2) « L’accompagnement éducatif mis en œuvre par les techniciens de l’intervention sociale et familiale dans le cadre de prises en charge aide sociale à l’enfance » – Etude conduite par convention entre Famille et cité et l’ETSUP, en collaboration avec l’université Paris-Ouest.

(3) Voir ASH n° 2733 du 18-11-11, p. 30.

(4) Paris (où l’association a deux équipes), Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise.

(5) De 7 heures à 21 heures pendant la semaine, en journée le samedi si nécessaire, et avec un cadre de l’ASE joignable en permanence par téléphone.

(6) Il y a un équivalent temps plein de travailleur social pour quatre à sept enfants.

(7) In Technicien de l’intervention sociale et familiale. Un travailleur social de proximité – Ed. érès, 2005.

(8) Henriette Viollet est également l’une des co-fondatrices de l’Ecole des surintendantes d’usine et de services sociaux, devenue l’ETSUP (Ecole supérieure de travail social de Paris).

(9) Voir ASH n° 2483 du 8-12-06, p. 21.

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