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Le diplôme d’Etat de médiateur familial est réformé

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A la suite de son évaluation par un groupe de travail de la commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale, le diplôme d’Etat de médiateur familial (niveau II), créé en 2003, est aujourd’hui modifié par un arrêté. Son référentiel professionnel ainsi que ses référentiels de compétences et de certification sont en conséquence aménagés.

Le champ d’intervention du médiateur

D’après le référentiel professionnel, le champ d’action du médiateur concerne les situations de conflits et de rupture dans le cadre familial, et plus précisément entre les parents, l’organisation de la vie des enfants, les liens transgénérationnels et de la fratrie. La médiation familiale est ainsi mobilisée pour des situations telles que les divorces, les décès, les ruptures de communication au sein de la famille ou encore les questions successorales et patrimoniales.

Le médiateur familial est chargé d’accompagner les personnes qui le désirent à construire et à décider, ensemble, des meilleures options pour résoudre le conflit qui les opposent. Il peut être amené à exercer ses fonctions dans des structures diverses, comme les associations à caractère social ou familial, les associations de médiation familiale, les services publics ou parapublics, et en libéral.

Les conditions d’accès à la formation

Pour mémoire, la formation préparant au diplôme d’Etat de médiateur familial est accessible aux candidats qui justifient :

 d’un diplôme de travail social au moins de niveau III (bac + 3) ou d’auxiliaire médical ;

 d’un diplôme national, au moins de niveau II (bac + 4), en droit, psychologie ou sociologie délivré par un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel habilité à le délivrer ou par un établissement d’enseignement supérieur privé reconnu par l’Etat et autorisé à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l’enseignement supérieur ;

 d’un diplôme national au moins de niveau III et de trois années au moins d’expérience professionnelle dans le champ de l’accompagnement familial, social, sanitaire, juridique, éducatif ou psychologique.

Le diplôme peut aussi être obtenu par la voie de la validation des acquis de l’expérience professionnelle selon des modalités inchangées.

Le contenu de la formation

La formation préparant à ce titre professionnel est désormais de 595 heures (contre 560 heures) et se déroule, sans changement, sur trois ans.

Sous la conduite d’un référent professionnel, la formation pratique s’effectue sous la forme d’un stage de mise en situation (1) d’une durée de 105 heures (au lieu de 70 heures) en discontinu.

Quant à la formation théorique – dont le contenu est détaillé en annexe III de l’arrêté –, elle se décompose, comme avant, en :

 une unité de formation principale portant sur le processus de médiation et l’intégration des techniques de médiation (315 heures) ;

 trois unités de formation contributives : droit (63 heures) ; psychologie (63 heures) ; sociologie (35 heures).

S’agissant des dispenses et allégements de formation, aucun changement n’est opéré.

La certification

Dorénavant, le référentiel de certification s’articule autour de trois domaines de certification correspondant aux trois domaines de compétences suivants (contre deux avant) : « création et maintien d’un espace tiers de médiation » ; « conception d’un cadre d’intervention professionnelle dans le champ de la famille » ; « communication partenariat ».

Chaque domaine de certification comporte une ou deux épreuves, décrites dans l’arrêté, et organisées par le directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale ou par l’établissement de formation. Chacun des domaines doit être validé séparément, selon des modalités rappelées par l’arrêté.

Si le jury qui se prononce sur les domaines ne les valide pas tous, il prend une décision de validation partielle du diplôme, l’ensemble devant être validé dans un délai de cinq ans à compter de la date de notification de la validation du premier domaine de compétences dont le candidat conserve le bénéfice pendant tout cette durée.

[Arrêté du 19 mars 2012, NOR : SCSA1123827A, J.O. du 29-03-12]
Notes

(1) Une convention de stage doit donc être signée entre l’établissement de formation, le stagiaire et l’organisme d’accueil.

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