ZONES FRANCHES URBAINES. Une étude de l’INSEE confirme l’essoufflement des zones franches urbaines (ZFU) après 2002. Le dispositif a d’abord eu un « effet très positif » sur l’activité économique. Dans les zones créées en 1997, les exonérations de charges sociales et fiscales auraient en effet permis, au bout de cinq ans, l’implantation de 9 700 à 12 200 établissements, soit 41 500 à 56 900 emplois. Mais l’impact des ZFU semble ensuite avoir plafonné. Ainsi, dans les 41 zones créées en 2004, les résultats ont été bien moins probants avec la création de 1 300 à 3 400 établissements supplémentaires. Et ce, sans effet statistiquement significatif sur le nombre d’emplois. L’étude pointe également l’effet d’aubaine engendré par les aides. Près de la moitié des nouvelles implantations correspondrait ainsi à des transferts d’activités déjà existantes, alors que de tels transferts étaient trois à quatre fois moins fréquents que les créations avant la mise en place des zones franches urbaines.
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