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Ville et banlieue veut développer la pratique sportive, « outil d’intégration »

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L’association Ville et banlieue, convaincue que le sport peut être un moteur pour la banlieue et qu’il constitue « un outil d’intégration et de lien social dans les quartiers », regrette qu’il soit « un thème oublié de la campagne présidentielle ». Pour y remédier, elle organisait, les 22 et 23 mars, en partenariat avec l’APELS (Agence pour l’éducation par le sport) et la ville d’Allonnes (Sarthe), une rencontre sur le thème « Le sport en banlieue : une énergie positive ? ». « Il faut savoir qu’il y a trois fois moins de licenciés dans les banlieues, les quartiers populaires que dans le reste du pays », regrette Gilles Leproust, maire (PC) d’Allonnes, pour qui « l’Etat se désinvestit des attentes des populations vulnérables pour se consacrer au sport d’excellence et aux grands événements sportifs ». Une enquête menée auprès des élus membres de l’association montre que le budget du sport avoisine, en moyenne, 7 % du budget annuel d’une commune, en investissement comme en fonctionnement. Qu’ils aient mis en place un office municipal des sports ou pas, les maires visent à travers leur politique sportive à « donner l’accès de tous à des pratiques de qualité », mais aussi à « l’intégration et la citoyenneté des jeunes des quartiers » et enfin à la « mixité sociale ». Ils n’oublient pas non plus l’aspect « santé et bien-être ». Les maires s’appuient sur les associations pour les aider dans ces missions. « Il s’agit dans cette période de réduction de moyens, de les conforter dans leurs actions. Un état des lieux précis doit être réalisé afin d’interpeller l’Etat, les fédérations, les collectivités territoriales sur leurs responsabilités pour relever le défi de l’accessibilité pour toutes et tous des pratiques sportives », affirment les élus.

Dans 75 % des cas, le sport fait partie intégrante du contrat urbain de cohésion sociale communal, à peu près à parité sous le volet éducation/jeunesse et sous le volet prévention/citoyenneté. Ce qui se traduit surtout par la mise en place d’animations sportives de proximité et des actions de prévention dans les quartiers, des « opérations été » ou des aides financières aux familles pour la pratique du sport. La grande majorité des maires demande que le sport continue d’être intégré aux contrats de cohésion sociale, tant pour la mise à disposition de cadres techniques que pour l’animation associative des quartiers de la politique de la ville.

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