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Le dispositif des « cordées de la réussite » doit être renforcé, préconise le « rapport Saa »

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Salima Saa, présidente de l’Agence nationale de la cohésion sociale et l’égalité des chances, a remis, le 20 mars, au ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, son rapport sur l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur (1). Après un passage en revue de l’existant d’où il ressort que « le système d’enseignement français reste un vecteur de reproduction d’inégalités sociales », elle propose plusieurs pistes d’amélioration dont certaines portent plus spécifiquement sur les « cordées de la réussite ».

Pour mémoire, mises en place en novembre 2008, les « cordées de la réussite » sont une des mesures phares de la dynamique « Espoir banlieues » (2). Elles consistent en une mise en partenariat entre un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur (grandes écoles, universités), des lycées à classes préparatoires et des lycées ou collèges, et ont pour objectif de promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur, notamment dans des filières d’excellence.

Soulignant l’intérêt du dispositif, Salima Saa invite dorénavant les pouvoirs publics à le renforcer. Outre le développement des partenariats entre les établissements, elle propose d’inscrire le dispositif dans le code de l’éducation et de confier « la responsabilité de la mise en place du réseau académique, de son pilotage et de son évaluation au recteur en lien avec le préfet de région ». Par ailleurs, le rapport préconise d’installer, sous le patronage du ministre de l’Enseignement supérieur, un « comité national d’orientation et de suivi des cordées de la réussite » ou encore de « faire signer par tout élève participant aux actions relevant de la politique des cordées de la réussite un contrat d’engagement formalisé joint à son dossier scolaire ».

Dans la même idée, le rapport propose de mettre en place, dans chaque « grand pôle universitaire », au moins une « résidence pour la réussite ». Lancées en 2010, ces résidences s’adressent à des jeunes bacheliers boursiers issus de milieux défavorisés « présentant un fort potentiel ». Elles s’organisent autour d’un hébergement à coût modéré et un accompagnement éducatif et pédagogique (tutorat, suivi personnalisé, ouverture culturelle et à l’actualité…). Selon le rapport, trois résidences ont déjà été créées et neuf projets sont à l’étude. 2 000 places devraient voir le jour d’ici à 2014.

Notes

(1) Rapport disponible sur : www.enseignementsup-recherche.gouv.fr.

(2) Voir ASH n° 2593 du 23-01-09, p. 5.

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