Recevoir la newsletter

EN BREF

Article réservé aux abonnés

LA COORDINATION NATIONALE DES PROFESSIONNELS DE L’URGENCE SOCIALE salue la consécration par le Conseil d’Etat du droit à l’hébergement d’urgence comme une « liberté fondamentale » dans son arrêt du 10 février (voir ASH n° 2747 du 17-02-12, page 9). Elle demande donc à l’Etat de s’engager publiquement à ce qu’aucune personne prise en charge dans le cadre du « plan grand froid » ne soit remise à la rue et de donner des directives en ce sens aux préfectures. Dans le cas contraire, elle est décidée à « engager des actions de mobilisation » et à accompagner les personnes qui le souhaitent à faire valoir leur droit à l’hébergement devant les tribunaux. Le tribunal administratif de Paris a d’ailleurs rendu le 20 février une ordonnance en référé liberté, donnant injonction à l’Etat d’héberger une jeune mère et son enfant sans abri. Une première application de la jurisprudence du Conseil d’Etat.

MÉDECINS DU MONDE invite les candidats à l’élection présidentielle à appliquer « un traitement d’urgence » pour répondre à la « détresse sanitaire » de la France et dont les personnes précaires sont les principales victimes. Parmi les personnes qu’elle soigne, l’association rappelle qu’un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, que 68 % des femmes enceintes n’ont pas accès aux soins prénataux et que 85 % des patients n’ont aucune couverture maladie. Parmi ses demandes : instaurer une couverture maladie unique pour les plus précaires, supprimer les 30 € d’accès à l’aide médicale d’Etat ou arrêter les explusions sans solution de relogement…

Sur le terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur