PLAN ALZHEIMER. « A ce jour », 486 pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et 118 unités d’hébergement renforcées (UHR) accueillent des malades d’Alzheimer, tandis que 185 PASA et 36 UHR n’attendent plus que leur visite de conformité pour démarrer leur activité, ont indiqué les services de Nicolas Sarkozy le 1er février à l’occasion du quatrième anniversaire du « plan Alzheimer » 2008-2012.
Le nombre de PASA en fonctionnement a donc plus que doublé depuis septembre 2011, date du précédent bilan du plan. L’Elysée décompte également 65 unités cognitivo-comportementales ouvertes, 193 équipes mobiles pluridisciplinaires qui accompagnent les malades à domicile et 142 gestionnaires de cas intervenant dans 55 maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer. 11 000 places dans 1 730 accueils de jour et 68 plateformes d’accompagnement et de répit sont en outre en activité fin 2011. « Il reste encore une année de ce plan pour avancer », a souligné le président de la République, pointant notamment l’entrée en vigueur en mars de la nouvelle consultation spécifique réalisée par le médecin traitant au domicile des patients. Le bilan détaillé du plan est consultable sur
DÉPISTAGE DU VIH. La direction générale de la santé (DGS) lance un deuxième appel à projets pour le soutien aux activités de dépistage communautaire du VIH. Il vient compléter celui de 2011 afin d’élargir la couverture géographique en finançant en priorité des projets dans les territoires où il n’existe pas d’offre de ce type (voir ASH n° 2735 du 2-12-11, page 11). Sans changement, sont concernées les structures associatives existantes qui disposent d’une convention avec une agence régionale de santé les habilitant à utiliser les tests rapides d’orientation diagnostique. Les publics destinataires doivent être les populations ayant une prévalence élevée pour le VIH et celles qui n’ont pas recours au système de santé ou ont des difficultés/réticences à y recourir. Les projets retenus bénéficieront jusqu’en 2013 d’une subvention annuelle de l’assurance maladie qui « dépendra du contenu du projet », dans la limite de 80 % du budget total et de 25 € par patient bénéficiaire d’un test, un montant couvrant l’achat du test, les frais liés à son utilisation et l’organisation du dépistage. Les dossiers de candidature – disponibles sur