DEI-FRANCE a alerté le président du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, chargé de contrôler l’application par les Etats de leurs engagements au titre de la Convention des droits de l’enfant, sur le sort des mineurs étrangers isolés en France. L’association, qui note une « nette dégradation de la situation et la violation évidente des droits d’un nombre croissant d’entre eux », s’indigne du désengagement de l’Etat et de l’inégalité de traitement sur le territoire (voir ASH n° 2723 du 9-09-11, page 30). Ainsi, elle rappelle que des départements sont contraints de refuser de prendre en charge ces enfants et que d’autres les envoient vers des départements non organisés pour les accueillir. Traités « comme des paquets », « empêchés dans certains cas de pénétrer dans un tribunal pour y saisir un juge des enfants », les enfants étrangers isolés – dont la minorité est parfois contestée – se retrouvent à la rue sans aucun moyen de faire valoir leurs droits.
L’ONED (Observatoire national de l’enfance en danger) lance un appel d’offres sur des projets de recherche sur le thème « La place de l’enfant au centre de la prise en charge dans les pratiques professionnelles de protection de l’enfance ».