SANTÉ DES MIGRANTS. Alors que la France compte aujourd’hui quelque 5 millions d’immigrés, soit 8,4 % de la population, il n’existe « aucune vision d’ensemble » de la santé de ces personnes, note l’Institut de veille sanitaire (InVS). Une lacune que l’institut a entendu combler en publiant un dossier rassemblant une série d’études sur la santé et le recours aux soins des migrants. Il en ressort plusieurs « faits marquants », parmi lesquels un moins bon état de santé que la majorité de la population, des difficultés d’accès aux soins ou bien encore la « situation particulièrement exposée » des femmes migrantes, que ce soit en termes de risque périnatal, de diabète ou d’insuffisance de dépistage du cancer de l’utérus. Une des études frappe plus particulièrement les esprits : en 2009, les trois quarts des patients atteints d’une hépatite B chronique et la moitié des découvertes de séropositivité à VIH et des cas de tuberculose concernaient des migrants.
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