Au cours de l’année 2012, l’Union européenne s’efforcera d’informer et de diffuser des bonnes pratiques sur le vieillissement actif, mais aussi d’encourager les décideurs politiques à faciliter le vieillissement actif à tous les niveaux. C’est l’engagement qu’a défendu la Commission européenne lors de la conférence d’inauguration de l’année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle (1), le 18 janvier à Copenhague (Danemark). Pour soutenir ces objectifs, elle dispose d’un budget total de 5 millions d’euros, soit trois fois moins que pour l’année européenne 2010 de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le vieillissement actif consiste à optimiser les opportunités en matière de santé, de participation et de sécurité afin d’améliorer la qualité de vie des personnes qui avancent en âge, de plus en plus nombreuses. Dans cette perspective, l’année européenne 2012 vise à mettre en lumière le rôle utile que les personnes âgées jouent dans la société et à encourager les mesures améliorant leurs possibilités de rester actives. Elle s’articule autour de trois volets :
le vieillissement actif au travail, via l’adaptation des conditions de travail, la modernisation des compétences, etc.;
la participation à la société, en particulier à travers le bénévolat;
la vie autonome, qui passe notamment par un environnement plus adapté aux personnes âgées.
Afin de soutenir ces trois volets, la Commission européenne a lancé, fin 2010, le site Internet de l’Année européenne 2012 (2), disponible dans toutes les langues de l’Union, et qui répertorie, par pays, les initiatives organisées dans ce cadre. Ce site invite également à l’action, en encourageant par exemple les villes à s’inscrire au programme « Pour des villes seniors admis » de l’OMS ou encore les entreprises à améliorer les conditions de travail des salariés les plus âgés.
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