MÉDIATION SOCIALE.
Contribuer à faire reconnaître la médiation sociale comme un métier à part entière, tel était l’objet du groupe de travail qui s’est réuni pendant un an sous l’égide du secrétariat général du comité interministériel des villes et dont le rapport est désormais public. Au-delà d’un état des lieux et d’une définition des contours et des limites de ce métier, il analyse les enjeux de la professionnalisation et formule une série de propositions, largement reprises par le comité interministériel des villes du 18 février dernier et dont certaines sont en cours de mise en œuvre. Il propose notamment que l’inspection générale des affaires sociales et celle de l’administration de l’Education nationale et de la recherche examinent les conditions de mise en œuvre d’une filière de formation spécifique. En ce qui concerne la fonction publique territoriale, il demande que la médiation sociale soit pleinement reconnue au sein de la filière « animation ». Parmi ses autres propositions : la création d’un observatoire de suivi de l’évolution des emplois de la médiation sociale et l’expérimentation du « portage mutualisé » des emplois.
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