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L’Agence du service civique conteste les « dérives » pointées dans un récent rapport parlementaire

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Profitant du lancement d’une nouvelle campagne de communication sur le service civique, le 7 décembre dernier, l’Agence du service civique (ASC) a répondu publiquement à certaines des critiques sur le dispositif émises le mois dernier par les députés Bernard Lesterlin (PS) et Jean-Philippe Maurer (UMP), auteurs d’un rapport qui dénonçait notamment une mixité sociale « imparfaite » ou bien encore pointait le risque de voir ce type de volontariat se substituer à des emplois (1).

Dans un dossier recensant les principaux faits marquants autour du service civique en 2011 (2), l’ASC assure que les résultats obtenus en termes de mixité sociale sont « très positifs ». Elle réfute ainsi l’idée que les jeunes ayant un niveau de formation supérieur au baccalauréat seraient privilégiés. Ainsi, tout en admettant que les volontaires d’un niveau infra-bac sont sous-représentés par rapport à la part des Français ayant ce niveau de formation – 23 % parmi les volontaires du service civique contre 36 % parmi la population française –, l’agence préfère souligner que les personnes ayant un niveau équivalent au bac sont en revanche « très bien représentées » parmi les volontaires par rapport à la part des Français avec ce niveau de formation. En effet, ils sont 23 % au sein de la population française alors qu’ils représentent 36 % des volontaires du service civique. Quant aux jeunes volontaires ayant un niveau de formation supérieure au bac, ils sont certes nombreux (41 %) mais, fait remarquer l’ASC, ce taux est « strictement équivalent à celui de l’ensemble de la population française ».

Toujours sur le terrain de la mixité sociale, l’agence assure que les quartiers sensibles ne sont pas exclus du dispositif et affirme, au contraire, que les jeunes qui en sont issus sont « légèrement surreprésentés »parmi les volontaires. En effet, « près de 18 % des jeunes volontaires résident dans les quartiers de la politique de la ville (zone urbaine sensible, contrat urbain de cohésion sociale, etc.), ce qui est un peu plus élevé que la moyenne nationale sur la même tranche d’âge ».

Enfin, face aux craintes exprimées par les députés sur le risque de substitution à des emplois, l’ASC assure que de nombreux contrôles sont opérés « à toutes les étapes du service civique ».

Selon l’agence, près de 12 000 volontaires se sont engagés depuis janvier dernier et, depuis septembre, « chaque semaine, 500 nouveaux volontaires s’engagent pour accomplir l’une des 15 000 missions proposées ». Ils devraient être ainsi « entre 13 000 et 15 000 d’ici à la fin de l’année ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2733 du 18-11-11, p. 10.

(2) Disp. sur www.service-civique.gouv.fr.

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