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L’Ancasd plaide pour une revalorisation de l’accompagnement social des allocataires du RSA

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« A partir des pratiques à l’œuvre et avec deux ans de recul, nous avons voulu souligner ce que la réforme doit entraîner en termes de bonnes pratiques », explique Cristelle Martin, présidente l’Association nationale des cadres de l’action sociale des départements (Ancasd), qui a lancé début 2011 une enquête sur la mise en œuvre du RSA (revenu de solidarité active) auprès de ses adhérents (1). Son message : ne pas laisser le dispositif, qui privilégie la notion de parcours vers l’emploi, primer sur la diversification des modes d’intervention auprès des bénéficiaires.

L’association alerte d’abord sur l’utilisation du logiciel @rsa, qui « engendre des orientations parfois hâtives ». Elle insiste sur la nécessité d’une évaluation préalable approfondie – ce que plusieurs départements ont mis en œuvre en créant des plateformes communes – tenant compte de la situation de la personne au regard de l’emploi, de ses difficultés sociales, mais aussi de son propre projet, de son « potentiel » et de l’environnement socio-économique local. L’élaboration des contrats d’engagement réciproque « peut devenir un leurre pour les bénéficiaires et mettre les intervenants dans une situation paradoxale s’ils se heurtent au problème de la coquille vide », notamment du fait d’une offre d’insertion insuffisante, fait valoir l’association.

Pour éviter les écueils d’un accompagnement social « conçu comme complémentaire de l’accompagnement professionnel », elle invite à « repenser les modes d’intervention » auprès des allocataires en mettant l’accent sur la co-construction des réponses. Elle souhaite voir mieux valorisées leurs compétences, notamment en favorisant leur participation aux plans territoriaux d’insertion et promouvoir les interventions collectives. « Eu égard au nombre de bénéficiaires du RSA, aux contraintes budgétaires, aux exigences de [cet] accompagnement, les cadres en charge de cette mission doivent développer des stratégies et les faire valoir au niveau politique », plaide l’Ancasd. Elle s’apprête à diffuser ses préconisations à l’ensemble des directeurs généraux de service des départements.

Notes

(1) 43 cadres de l’action sociale.

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