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Evaluation de l’employabilité des demandeurs d’AAH : les précisions du FIPHFP sur l’expérimentation

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Dans sa cinquième Lettre des acteurs de la santé au travail dans la fonction publique (1), le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) décrit la nouvelle méthode d’évaluation de l’employabilité des personnes handicapées testée par dix départements depuis le 1er septembre dernier (2). Etablie sur la base des préconisations du rapport « Busnel » (3), elle consiste à ne plus fonder la distinction entre les deux régimes de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) sur le seul taux d’incapacité de 80 % mais aussi sur l’examen de la capacité ou non de l’intéressé à exercer une activité professionnelle.

Dans les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) participantes, le dispositif d’évaluation est proposé à toute personne qui dépose une première demande ou une demande de renouvellement d’AAH ou de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et qui n’est pas soit déjà en poste, soit en état avéré de ne pas pouvoir travailler (hospitalisation…), explique le FIPHFP. Les personnes volontaires passent ensuite une visite médicale et un entretien professionnel visant à évaluer si leur situation est compatible avec l’emploi. Si tel est le cas, elles sont orientées vers un prestataire spécialisé en insertion professionnelle qui les accompagne pendant 12 semaines. Le prestataire a pour mission d’identifier les freins à l’emploi, d’aider la personne à élaborer un projet professionnel et de lui proposer des mises en situation. Au terme de l’accompagnement, il remet un bilan à l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH qui propose des réponses aux demandes de l’usager et soumet le projet final à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.

Chaque MDPH a un certain nombre de prescriptions d’accompagnement à réaliser en fonction de la taille de son territoire, est-il précisé. Par exemple, celle des Hautes-Alpes peut en prescrire jusqu’à 50 d’ici à juin 2012. Sur 100 demandes d’AAH ou de RQTH déposées depuis le 1er septembre, une trentaine de personnes ont passé la visite médicale et l’entretien professionnel. Et 15 bénéficient de l’accompagnement.

Notes

(1) Prochainement disponible sur www.fiphfp.fr

(2) Pour mémoire, il s’agit de l’Allier, des Hautes-Alpes, de l’Hérault, de la Loire, du Loiret, du Maine-et-Loire, du Morbihan, du Pas-de-Calais, des Hautes-Pyrénées et du Val-d’Oise.

(3) Voir ASH n° 2643 du 22-01-100, p. 5.

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