La « REVUE Z », « revue itinérante de critique sociale », a voulu comprendre ce qui animait les bénévoles et les professionnels du travail social dans leurs « bricolages quotidiens » pour éviter que leur pratique ne devienne, selon la tendance actuelle, « une industrie de gestion de la misère humaine ». « Pourquoi persister à vouloir réinsérer des “exclus” à l’intérieur d’une société qui génère mécaniquement de l’exclusion ? », s’interroge l’équipe de cette jeune publication apolitique mais engagée, qui paraît trois fois par an.
Elle a notamment réalisé ce numéro avec des collectifs de précaires, des Tunisiens en recherche d’émancipation et des Grecs attelés au renouveau syndical.
ÊTRE VIEUX EN 2011, est-ce forcément synonyme de solitude, de maladie et de handicap ? Non, répond la Fondation nationale de gérontologie, qui consacre sa revue Gérontologie et société aux « vieillesses ordinaires » et donne à lire l’hétérogénéité des modes de vie, des états de santé, des situations personnelles, des attentes, des besoins, des réalisations, des projets des « vieillesses qui vont bien ».
Ce numéro met en évidence le décalage entre les représentations sociales qui valorisent la jeunesse et la performance, les politiques publiques de la vieillesse et la diversité de la population âgée.