UNE NOUVELLE POLITIQUE PÉNALE ET PÉNITENTIAIRE. C’est la demande d’Emmaüs France, qui devait organiser, le 16 novembre à Reims, une interpellation publique en faveur de l’exécution des courtes peines en milieu ouvert, de l’accès aux droits en détention, notamment au RSA, d’une « politique volontariste » d’aménagements de peines, de l’entrée des « services sociaux » dans la prison et, plus globalement, d’un meilleur accompagnement des détenus. A quelques jours des « journées nationales prison » organisées par le Groupe national de concertation prison du 21 au 27 novembre sur le thème « travail et activité sous écrou », cette initiative s’inscrit dans une série de mobilisations thématiques dans la perspective de l’élection présidentielle.
LE GIP SAMU SOCIAL DE PARIS a été renouvelé le 9 novembre pour cinq ans par son conseil d’administration. La « feuille de route » présentée par son président, Eric Molinié, faisant notamment de l’optimisation du fonctionnement du 115 et de la coordination des maraudes des priorités, a été approuvée à l’unanimité. Il est prévu que le GIP construise un projet de refondation d’ici 18 mois, avant la fin de la mandature de la nouvelle présidence, et qu’un groupe de travail soit créé avant fin 2011 sur le statut du personnel. La FNARS et la mairie de Paris, représentées au conseil d’administration, avaient notamment proposé en octobre une organisation régionale, afin de mieux coordonner les moyens de l’accueil et de l’insertion en Ile-de-France (voir ASH n° 2729 du 21-10-11, page 18).
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