Dans un contexte d’incertitude sur les finances publiques, le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep) s’inquiète de l’avenir du secteur. Dans le projet de loi de finances pour 2012, « nous ne pouvons que constater la nouvelle baisse (de l’ordre de 4 %) des crédits alloués aux associations nationales agréées Jeunesse et éducation populaire », s’alarmait-il à la veille de l’examen des crédits consacrés à la jeunesse et à la vie associative par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, le 9 novembre. En quatre ans, « c’est une véritable saignée qu’auront subie nos associations, avec une coupe budgétaire cumulée de – 25 % (12 millions d’euros inscrits en loi de finances 2008, contre 9,13 millions d’euros en 2012) ». Alors que les associations voient aussi réduire leurs crédits issus d’autres ministères, la crainte est grande de voir l’éducation populaire marginalisée : « En fragilisant les têtes de réseau, on menace l’accompagnement des professionnels et des bénévoles, la structuration et la vitalité de la vie associative », avertit Benoît Mychak, délégué général du Cnajep. Et de pointer un paradoxe : « Le budget global du programme “Jeunesse et vie associative” est en augmentation, essentiellement en raison de la montée en puissance du service civique. Mais ce développement suppose que les associations se mobilisent pour accueillir les volontaires… »
Sur le terrain
Le Cnajep s’alarme du budget 2012 pour l’éducation populaire…
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