Alors qu’ils n’ont pas encore de visibilité sur leurs crédits 2012, les membres du Collectif des associations partenaires de l’école (CAPE), constitué en association depuis le 13 octobre, tirent la sonnette d’alarme. « Comme chaque année, nous venons de connaître, début novembre, la hauteur de nos financements pour 2011 », explique Bruno Chichignoud, responsable du secteur « école » aux CEMEA (centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active) et président du CAPE. Aux retards de trésorerie s’ajoutent des coupes budgétaires : pour les 20 membres du collectif, dont la Fédération Léo-Lagrange, la Fédération nationale des Francas ou la Fédération des PEP, « c’est au minimum 14,25 % de baisse qui sont sous convention pluriannuelle d’objectifs et jusqu’à 50 %, voire plus, pour celles qui sont financées par projet ». Selon le CAPE, la plupart des associations, qui appartiennent au mouvement pédagogique intervenant dans les dispositifs d’accompagnement éducatif, de lutte contre le décrochage scolaire ou encore dans la formation des auxiliaires de vie scolaire, ont vu l’aide de l’Etat « amputée de moitié, voire plus encore, en dix ans ». Le collectif interpelle « solennellement le ministre de l’Education nationale, la représentation parlementaire et les collectivités sur les effets ravageurs d’une telle politique pour quelques centaines de milliers d’euros d’économies ».
Sur le terrain
… et les associations « partenaires de l’école » font les comptes pour 2011
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