SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET GLOBALISATION. Lors d’un congrès international intitulé « Effets psychosociaux de la mondialisation sur la santé mentale : pour une écologie du lien social », organisé du 19 au 22 octobre, 300 experts ont signé la « déclaration de Lyon ». Ils appellent à une prise de conscience de ces effets, qui peuvent se manifester par la dépression, le repli sur soi, l’atomisation des individus, la paranoïa sociale… et provoquer la rupture du lien social. Ils demandent que la santé publique intègre les effets psychosociaux liés au contexte social, économique et politique.
Et proposent de constituer un « Observatoire international sur la mondialisation et l’écologie humaine » afin de faire des recherches et des recommandations sur les problèmes de précarité et de souffrance psychique liés à la globalisation.
L’AFORTS (Association française des organismes de formation et de recherche en travail social) a voté, à 77 %, sa dissolution (14 % de voix contre et 9 % d’abstentions). Tout comme le GNI (Groupement national des instituts régionaux du travail social) – qui a pris cette décision à la quasi-unanimité de ses adhérents –, elle disparaîtra le 31 décembre, laissant place au réseau unique de l’Unaforis (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale).