Pas de net recul du chômage en août

En métropole, 2 754 500 demandeurs d’emploi étaient inscrits, fin août, à Pôle emploi en catégorie A (actes positifs de recherche d’emploi, sans travail). Si leur nombre recul de 0,1 % après trois mois de hausse consécutifs, celui des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie B (actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite courte) augmente de 2,9 % (+ 7,2 % sur un an) et celui de la catégorie C (actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite longue) de 0,7 % (+ 9,5 % sur un an). Au total, 4 148 200 demandeurs d’emploi étaient inscrits à Pôle emploi, fin août, en catégories A, B, et C (+ 0,5 % sur un mois et + 4,3 % sur un an) (1).

Alors que le gouvernement concentre ses efforts sur l’emploi des jeunes, ce sont, une fois encore, les chômeurs de 50 ans et plus qui sont les plus touchés par ces hausses. Leur nombre progresse, catégories A, B et C confondues, de 1,2 % sur un mois (+ 0,9 % pour la seule catégorie A) et de 14,6 % sur un an. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans baisse de 0,4 % en août (– 1,3 % sur un an). Pour la seule catégorie A, leur nombre diminue de 1,4 % sur un mois (– 3,6 % sur un an).

En métropole, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B, C depuis un an ou plus augmente de 0,6 % au mois d’août (+ 8,7 % sur un an) et celui des inscrits depuis moins de un an est en hausse de 0,4 % (+ 1,8 % sur un an). Selon les derniers chiffres, la durée moyenne d’inscription des demandeurs d’emploi sortant des catégories A, B et C est de 245 jours.

Au total, le nombre des entrées était supérieur à celui des sorties en août. Les premières ont diminué de 2,5 % en un mois, alors que les secondes ont baissé de 1,9 %. Comme en juillet, les sorties pour cessation d’inscription en raison du défaut d’actualisation de la demande d’emploi ont continué de progresser (+ 6,1 % sur un mois).

Les offres d’emploi collectées par Pôle emploi ont crû de 7,6 % en août (+ 11,4 % sur un an). Qu’il s’agisse d’emplois durables (plus de six mois), d’emplois temporaires (entre un et six mois) ou d’emplois occasionnels (moins d’un mois), elles sont toutes en hausse (respectivement + 10,4 %, + 6,3 % et + 3,0 %), tout comme les offres d’emploi satisfaites (+ 12,8 %).