L’année européenne 2011 du volontariat doit être utilisée comme un tremplin pour éliminer les derniers obstacles au volontariat en général, et au volontariat transfrontalier en particulier, estime la Commission européenne. Dans une communication publiée le 20 septembre, elle encourage tout particulièrement les Etats membres ne disposant pas de règles en la matière – soit près d’un sur cinq – à travailler à la mise en place d’un cadre juridique clair.
Rappelant que le volontariat a une incidence considérable en dehors des frontières nationales, notamment en matière d’éducation, d’emploi et de citoyenneté, la Commission invite les Etats membres à ouvrir les programmes de volontariat nationaux au volontariat transfrontalier et à assurer la reconnaissance des compétences et des savoir-faire acquis par l’intermédiaire du volontariat en tant qu’expérience d’apprentissage non formel.
De son côté, l’exécutif européen s’engage à présenter, avant la fin de l’année, une proposition de recommandation sur la validation de l’apprentissage non formel et informel, y compris la reconnaissance de compétences acquises via le volontariat. Il veillera également à mettre sur pied un « passeport européen des compétences », qui intégrera l’expérience professionnelle et les compétences acquises par l’intermédiaire du volontariat. En 2012, la Commission devrait aussi présenter une proposition de règlement instituant un « corps volontaire européen d’aide humanitaire ». Parallèlement, elle entend explorer davantage les possibilités de renforcer le lien entre le volontariat et la santé/le bien-être et doter l’année européenne 2013 – qu’elle veut consacrer à la citoyenneté – d’une dimension de volontariat.