L’allocation financière « Parcours de réussite professionnelle » (PARP) – créée en 2009 (1) – est reconduite pour l’année universitaire 2011-2012. Une circulaire récemment publiée en rappelle les objectifs, les publics, les critères d’éligibilité, les modalités de mise en œuvre, le financement, le suivi et l’évaluation.
Pour mémoire, le PARP permet de soutenir le parcours d’intégration de jeunes qui, arrivés en France au cours de leur scolarité, ont réussi avec succès leur baccalauréat et s’engagent dans des études supérieures en institut universitaire de technologie, en section de techniciens supérieurs et en classe préparatoire aux grandes écoles. Attribuée à 200 jeunes au maximum chaque année, cette allocation est versée en complément du dispositif d’aides sociales du ministère de l’Enseignement supérieur.
Sans changement, une allocation de 2 400 € par an est versée semestriellement, pendant trois ans au maximum, aux étudiants qui en font la demande et remplissent les critères d’éligibilité. Les étudiants intéressés ont jusqu’au 16 décembre pour transmettre leur dossier de candidature au CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) correspondant à leur académie de rattachement. Le dossier est téléchargeable sur le site Internet du CNOUS (centre national des œuvres universitaires et scolaires) et ceux des CROUS.
La circulaire confirme, par ailleurs, que le versement de l’allocation pour la seconde année consécutive est conditionné à la poursuite des études dans les filières retenues pour en bénéficier la première année. Elle peut également être attribuée une troisième année si l’étudiant poursuit sa formation en licence professionnelle ou en 1re année d’école à l’issue des concours aux grandes écoles ou s’il redouble sa 2e année de classe préparatoire aux grandes écoles. Le versement est automatiquement reconduit après vérification par les services du CNOUS que l’étudiant y est toujours éligible. En cas de redoublement, l’étudiant ne pourra plus la percevoir, sauf si ce redoublement est fondé sur des raisons médicales graves ou s’il intervient en 2e année de classe préparatoire aux grandes écoles.