Depuis le 1er juillet dernier, l’âge légal de départ à la retraite et d’obtention du taux plein progresse de quatre mois par an et par génération pour les assurés nés à compter du 1er juillet 1951 (1), pour atteindre respectivement 62 ans et 67 ans. La caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) précise les conséquences de ce relèvement progressif sur l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).
Jusqu’à la réforme des retraites de 2010, l’âge minimum pour prétendre à l’ASPA était de 65 ans. Cet âge était abaissé à 60 ans pour certains assurés qui bénéficiaient d’une pension de vieillesse à taux plein, quelle que soit leur durée d’assurance, en qualité : d’assurés reconnus inaptes au travail, d’anciens déportés ou internés, de mères de famille salariées, de travailleurs handicapés bénéficiant d’une retraite anticipée et d’anciens prisonniers de guerre. Désormais, pour les assurés nés à compter du 1er juillet 1951, l’âge minimum pour bénéficier de l’ASPA demeure fixé à 65 ans. En revanche, les personnes qui pouvaient en profiter dès l’âge de 60 ans voient cet âge progresser au même rythme que l’âge légal de départ à la retraite (entre 60 ans et 62 ans).
S’agissant de l’allocation supplémentaire d’invalidité, elle prend fin dès que son titulaire remplit la condition d’âge pour bénéficier de l’ASPA. Toutefois, explique la CNAV, celui-ci étant présumé inapte au travail pour l’attribution de l’ASPA, le droit à l’allocation prend réellement fin à l’âge légal de départ à la retraite, c’est-à-dire entre 60 ans et 62 ans selon l’année de naissance de l’assuré.