La mobilisation a payé : le jeune polyhandicapé kosovar, Ardi Vrenezi, et sa famille ont été autorisés à revenir en France. Leur expulsion, en mai 2010, avait suscité la mobilisation de l’Association des paralysés de France (APF), du Réseau éducation sans frontières, rejoints par le Comité d’entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d’enfants handicapés (1). Ces organisations avaient condamné la brutalité avec laquelle avait été expulsée la famille et n’ont cessé depuis de demander le retour d’Ardi, dont l’état de santé devenait de plus en plus préoccupant, faute de soins adaptés. Une pétition avait recueilli plusieurs milliers de signatures et de nombreux élus étaient intervenus pour que l’adolescent puisse recevoir en France les soins appropriés qui ne pouvaient pas lui être donnés dans son pays d’origine. Aujourd’hui, Ardi est soigné dans un établissement près de Metz. Sa famille est logée à une trentaine de kilomètres, « ce qui pose problème car il n’y a aucun moyen de transport, regrette Jean-Marie Barbier, président de l’APF. Pour le moment, ce sont les associations locales qui leur permettent d’aller voir Ardi. »
Sur le terrain
Plus d’un an après son expulsion, Ardi Vrenezi est de retour en France
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