A l’occasion du comité de suivi du plan « Alzheimer » du 30 juin dernier, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a présenté un état des lieux de l’offre d’accueil de jour.
Selon les résultats de l’enquête d’activité dite « mauve », pour 90 % des accueils de jour rattachés à un établissement, les places sont souvent diffuses et il existe rarement des espaces dédiés et organisés. De plus, 70 % de ces mêmes accueils de jour ont une capacité de moins de cinq places. Les accueils de jour autonomes ont quant à eux une capacité plus importante et de « véritables projets ». En avril 2011, 1 342 accueils de jours avaient une capacité conforme aux normes fixées par la circulaire du 25 février 2010 (1). Pour mémoire, selon ce texte, les accueils de jour adossés à un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes doivent avoir une capacité minimale de six places et les accueils de jour autonomes de dix places. 1 202 accueils de jour ont quant à eux été identifiés comme non conformes.
Dans ce cadre, deux perspectives d’évolution ont été présentées par l’administration centrale. La première consiste dans la constitution de plateformes d’accompagnement et de répit, dont le cahier des charges a récemment été diffusé en même temps qu’un appel à candidature (voir ce numéro, page 6). La seconde piste d’évolution est la mise en conformité des accueils de jour avec les normes de capacité minimale, couplée à la diffusion d’un nouveau cahier des charges à la fin de l’année et à la mise en place de nouveaux dispositifs de financement. D’ores et déjà, 839 des accueils de jour non conformes ont défini un plan d’action en accord avec le conseil général, en cours d’application ou achevé.
Ces plans d’action prévoient le maintien des capacités pour 132 structures, l’arrêt d’activité pour 246 structures et l’extension par regroupement, déploiement ou création de places pour 461 structures.